21 décembre 2006

Freedom

Juste un gros OUF de soulagement (les sujets à rattraper attendront encore un peu) puisque mon dernier examen vient de s'achever et qu'un mois de vacances s'offre maintenant à moi. Quel beau pays, l'Irlande...

13 décembre 2006

12 décembre 2006

Papillon

Un peu de temps devant moi, pas mal de trucs à raconter, et beaucoup de retard à rattraper.

Une histoire amusante qui m'est arrivée alors que je rentrais en Irlande après une pause familiale (évoquée dans le dernier message). Peu de temps après l'embarquement, une fille – que j'avais déjà vue dans la file d'attente – vient s'asseoir à côté de moi et commence à me parler, me demandant si j'avais déjà pris cet avion auparavant : il s'est trouvé que c'était la troisième fois qu'on prenait tous les deux le même vol !

Lors de mon arrivée en Irlande, tout d'abord, où l'on était assis côte à côte dans la salle d'attente, même si je dois bien confesser ne pas m'en souvenir. J'étais alors en train de discuter avec mes parents, ça laisse peut-être une image plus mémorisable ?

Puis le jour de mon retour en France, alors que je faisais la queue pour prendre mon ticket avec un copain qui rentrait à Nantes par le même avion. Dans la file d'attente, j'avais échangé deux‑trois phrases avec une fille qui retournait également à Nantes avec une de ses amies. Bingo, c'est elle que je retrouvais quelques jours après dans l'avion du retour !

Quelques heures de conversation et deux cafés plus loin, chacun prit le bus en direction de la routine, plus ou moins enviable, dublinoise ou dundalkienne (ça existe, ce mot ?) qui reprenait ses droits. Une rencontre éphémère mais qui me laissera pour longtemps un joli souvenir.

21 octobre 2006

Happy birthday!!!!

Di duit!

Non, je ne me suis pas encore mis au gaélique, l'anglais me suffit pour le moment, merci !

Même si ça fait redite par rapport au message précédent : désolé pour le silence, mais vous savez ce que c'est : les sorties projets, les beuveries cours, tout ça…

Je ne pouvais néanmoins pas attendre plus longtemps pour annoncer la nouvelle : la famille s'est aggrandie ! Ma sœur a en effet donné naissance à deux magnifiques bébés mardi dernier. Deux jumelles, Adèle et Maude. La maman se porte à merveille, et j'aurai bientôt l'occasion d'admirer mes nièces puisque je rentre en France à l'occasion d'une semaine de « vacances », si j'ose dire…

En effet, le temps est au boulot. Tiens en parlant de temps, je ne sais pas comment c'est en France, mais ici il a fait magnique quasiment tout le temps depuis mon dernier message, seuls les deux-trois derniers jours étaient quelque peu gris et pluvieux, mais aujourd'hui le soleil brille de nouveau. Le ciel m'a inspiré quelque clichés que je posterai si je n'oublie pas à la fin de ce message.

Je disais quoi ? Ah oui, les fêtes boulot. Ça avance. J'ai rendu deux essais (et sans plagiat ! ;-) ), celui sur le CMM dont j'ai parlé la dernière fois, et un autre qui consistait à comparer trois normes de réseaux sans fil, IEEE 802.11a, b et g, puisque vous ne voulez pas savoir. Bien que ça demande un peu de travail, j'aime beaucoup cette façon de faire. Écrire, il n'y a rien de tel pour apprendre.

J'ai également rendu un petit programme Prolog en cours d'intelligence artificielle. Un truc vraiment tout simple qui consistait, en gros, à simuler un arbre (le mien en l'occurrence) généalogique… Joli clin d'œil, n'est-ce pas ? À quelques jours près, la quatrième génération comptait deux membres de plus.

Maintenant je dois impérativement terminer un autre programme, en Java, ce week-end. Une sorte de messagerie façon Outlook Express mais en un peu moins compliqué quand même. Gros projet mais par bonheur, hier, c'était open day à DkIT, et j'ai pu plancher pas mal dessus. Je m'y remets dès que j'ai fini ce message.

Restera ensuite 60 pages à lire et à résumer, une lettre et une présentation en anglais (j'y reviens après), un devoir sur table juste après la study week en SPM (gloups), et un projet collectif en software engineering, avec des universités allemande et roumaine… Ça pourrait être intéressant si la plate-forme et le chat sur lesquels nous sommes censés travailler durant une heure chaque mercredi ne plantait pas systématiquement ! On n'a donc absolument rien fait pour le moment, mais c'est de la faute de Murphy, pas de la notre. :-p

En anglais, donc, mon sujet de présentation portera sur la littérature de type fantasy. Ça m'intéresse à fond (malheureusement je n'ai plus le temps de bouquiner la Roue du Temps ces dernières semaines), mais il faut encore que je trouve un article qui traite du sujet.

Les cours d'anglais sont toujours aussi intéressants, la prof toujours aussi géniale. Je ne m'étais jamais autant penché sur la langue avant (logique), et elle me plaît, même si elle n'est pas, à mon humble avis, aussi facile que le disent beaucoup de gens qui voient en elle la panacée.

Le seul truc que je n'aime pas, en anglais, c'est la ponctuation et l'absence d'espaces qui l'accompagne. Sans déconner, qu'est-ce qui est le plus facile à lire pour vous : "l'Ill!" ou « l'Ill ! » ? (L'exemple n'est pas de moi, mais je ne me souviens plus où je l'ai trouvé.)

« Mais tu ne fais que boire bosser, alors ?! » Nan, par moment je sature… Mais comme la nature et mon emploi du temps sont bien faits, j'ai l'occasion de décompresser. Le week-end, en général, je bosse, en essayant d'être le plus perfectionniste possible. Le lundi, je peaufine. Le soir, je me vide les neurones au club d'escrime, où l'ambiance est géniale. Le prof est un ancien Erasmus, il connaît quelques mots de français. ^^ Quand aux irlandais, ils sont comme le disent les clichés : sympas, ouverts, accueillants, le contact se fait tout naturellement.

Le mardi, c'est ma plus grosse journée. En général, le soir, je n'ai pas la tête à bosser. Je me rattrape le lendemain, puisque j'ai six heures de trou dans la journée ! C'est aussi ce jour-là que j'ai mon rendez-vous hebdomadaire avec mon superviseur pour le projet, mais ça j'en parlerai plus tard. Le soir, histoire de faire une pause, tir à l'arc. J'ai commencé mercredi dernier, enfin ! Autant la première séance s'est bien passée, malgré mes trois premières flèches à l'extérieur de la cible, autant la deuxième je n'ai pas été foutu d'atteindre le centre, bien que ma position était parfaite à chaque fois (et ce n'est pas moi qui le dis !). On verra bien ce que ça donnera la prochaine fois, mais ça m'agace de ne pas comprendre d'où vient le problème. ^^

Jeudi matin, pas de cours. Donc grasse matinée ou boulot, ça dépend de ce que j'ai fait la veille. C'est en général le moment de boucler un projet qui n'était pas à rendre lundi ou mardi. Et le soir, c'est la libération, d'autant que sur les deux derniers vendredi, l'un était open day et l'autre ne contenait aucun cours le matin. Ce qui a donné lieu à deux soirées mémorables. La première fois, tournée des pubs avec des irlandais et des Erasmus, conversations multilingues enrichissantes, délirantes, bref géniales, puis fin de la soirée au Amber, apparemment LA boîte de nuit à Dundalk. Pas besoin de vous raconter. :-p Avant-hier, rebelote, sauf que cette fois je suis resté aux appartements étudiants jusqu'à 6 h du matin, avant de prendre mon courage et mon vélo à deux mains pour rentrer dans mon chez-moi. Non, je n'étais pas saoul, contrairement à mon coloc allemand qui encaisse le rhum à peu près aussi mal qu'il tient bien la bière (ce dernier point étant génétique).

Tiens, en parlant de bière, depuis que j'ai donné du lait à un chat qui rôdait autour de la maison, on la voit maintenant tous les jours ! Je l'ai baptisée (c'est une femelle) Guiness. Photos en bonus.

On va dire que j'ai fait le tour, Java m'appelle. Gros bisous à vous tous.

Les photos, maintenant. Une affiche trouvée dans un pub où j'avais été voir PSG-Derry. L'éolienne, qui paraît-il fourni 70 % de l'énergie de DkIT, ce qui ne laisse pas de me surprendre. Mon vélo loué dès la première semaine. Guiness. Et deux prises de vue du (non pas « depuis le ») ciel.












11 octobre 2006

Quickly

Nouveau message après un petit moment de silence. La raison ? Une foultitude de projets qui me sont tombés sur le coin du nez ! Il n'y a pas à dire, on ne chôme pas à DkIT ! Je n'ai d'ailleurs qu'une demi-heure pour rédiger ce message, c'est vous dire. J'ai passé mon week-end et la journée du lundi (j'ai dû manquer trois cours pour cela, heureusement c'est sans conséquence et très facilement rattrapable) à plancher sur un papier de six pages, avec obligation de trouver au moins la moitié de ses sources dans des articles de journaux. La galère. Heureusement que le site de la bibliothèque possède une base de données d'articles au format PDF, sans cela j'étais le bec dans l'eau. Relativement content de ce que j'ai produit, finalement. J'attends de voir, maintenant. Le sujet ? The Capability Model Integration. Cela ne vous dit rien ? Moi non plus, ça ne me disait strictement rien avant cette année, mais c'est une méthodologie très célèbre dans le milieu informatique ; donc malgré les difficultés que j'ai eues à aborder le sujet et le temps passé dessus, je suis plutôt content de cet exercice. D'une, ça me met dans le bain, de deux, je saurai au moins de quoi il retourne si j'entends les mots CMMI, SPICE, ISO 9001 plus tard.

Une lettre et une présentation en anglais, un projet (facile) en artificial intelligence, un autre (costaud) en distributed programming, un essai en WAN technologies, une synthèse en project & research methodology (plus le projet annuel sur lequel je dois plancher en parallèle) et enfin un projet à plusieurs avec des étudiants d'universités allemande et roumaine, en software engineering. Bref, mes journées vont être chargées.

Hormis quelques virées au pub, pas eu beaucoup le temps de sortir ces deux dernières semaines, donc, mais j'espère me rattraper dans les prochains jours. J'ai quand même eu l'occasion d'aller visiter, avant le rush des projets, Newgrange et Knowth, deux sites préhistoriques très célèbres, qui valent le détour. Je ne sais pas quand aura lieu la prochaine sortie, peut-être début novembre, on verra. Je compte aussi rentrer en France à ce moment pour admirer les bébés de ma sœur qui ne vont pas tarder à naître ! La famille s'aggrandit…

Pas de photos de cette dernière sortie extra-Dundalk, mon appareil photo n'étant arrivé qu'après. Mes premiers clichés : my "home sweet home", une vue de ma chambre, et DkIT. Le reste plus tard, si j'ai le temps !








20 septembre 2006

Summary

La suite de mes « aventures » en Irlande, avec pour commencer un petit descriptif des cours que je suis à DkIT.

On commence par l'anglais, puisqu'après tout je suis là avant tout pour la langue de Shakespeare, ou plutôt celle de James Joyce, en l'occurrence. Je n'ai pas vraiment de point de comparaison, mais je trouve que les Irlandais parlent très vite (j'y reviendrai). Ce n'est pas le cas, fort heureusement, avec la prof d'anglais, dont – honte à moi ! – j'ignore le nom. Il faut dire qu'on n'a eu qu'un seul cours, si l'on excepte le test d'anglais d'il y a une semaine et demie et la remise des résultats, vendredi dernier. Avec une marque de 55 (sur 76) qui, by the way, est loin de refléter la réalité, j'étais censé intégrer le premier niveau des deux groupes prévus pour ce module. Mais les emplois du temps ne pouvant pas être plus mal gérés qu'à DkIT (dixit la prof), il n'a pas encore été possible de trouver des horaires qui puissent coller avec tous nos emplois du temps différents… En parlant de ça, j'ai appris que je devais à nouveau changer un module, au second semestre, car il ne pourra pas être fait. Encore un joyeux bazar en perspective.

Donc, l'anglais. Prof très sympa et compréhensive (dans tous les sens du terme), cours abordable, ça deviendra peut-être ma matière préférée ! Elle court d'ailleurs sur toute l'année.

Viens ensuite un module de troisième année. Je suis en Master 1, donc en quatrième année, mais les cours ont été choisis de façon à coller le plus possible avec le cursus nantais. Il a donc fallu piocher Software engineering en troisième année. Pas de technique dans ce cours, il s'agit plus d'apprendre à gérer le processus de développement d'un logiciel du début à la fin, j'ai en fait l'impression que c'est presque un boulot de cadre. Le professeur est une femme, Cornelia Connoly, jeune, dynamique et des plus sympathiques. Je comprends relativement bien ce qu'elle dit, et pour le moment tout se passe bien.

Software process management. Ce n'est en fait rien d'autre que la suite du cours précédent, en quatrième année… N'allez pas chercher de logique là-dedans, il n'y en a pas. Même prof et principe du cours identique.

WAN technologies. Pour le moment nous n'avons eu qu'une petite mise en pratique qui consistait à configurer un petit réseau. C'est quelque peu différent de ce qu'on a pu voir à Nantes, mais il est difficile de se faire une opinion après seulement un cours, d'autant qu'avec deux autres camarades, français, nous sommes arrivés au milieu de la séance du fait que la remise des résultats du test d'anglais était programmée à la même heure. Je vous dis, les emplois du temps… Le professeur est encore une femme, Frances Byrne, et semblait quelque peu exaltée, voire au bord de la crise d'hystérie, lors du lab (TP), du fait des pannes successives du matériel et de l'odeur de brûlé qui flottait par moments (véridique). Mais, à l'instar de tous ses collègues, elle semble réellement sympathique et accessible.

Artificial intelligence. Un module qui me plaît beaucoup, même s'il ressemble énormément à ce qu'on a pu faire à Nantes en Logique. Le professeur se nomme Shane Dowdall, et tout comme Cornelia il est jeune, dynamique et extrêmement intéressant. Il parle un peu plus vite que sa collègue, mais reste compréhensible.

Distributed programming. Encore un module (troisième année, comme pour Software engineering) qui ressemble à un cours de l'année dernière, sur les processus en Java. Heureusement, en fait, car le prof, Brendan Ryder, parle incroyablement vite. C'est le plus difficile à comprendre. À côté de ça il ressemble beaucoup à Shane, mais son débit de paroles est extrêmement stressant, surtout dans le cadre du cours suivant :

Project & research methodology. De même que l'anglais, ce cours durera toute l'année, même s'il changera de nom au second semestre. C'est en fait un projet qu'il faut mener à bien, ce semestre étant davantage consacré aux recherches, le suivant à la programmation proprement dite. J'avoue stresser quelque peu. J'ai terminé par ce module aujourd'hui, m'efforçant tant bien que mal de saisir ce que le prof disait. Je n'ai pas encore choisi mon projet dans la liste des sujets proposés, j'espère le faire demain (donc aujourd'hui mercredi, pas encore Internet à la maison). Dix heures de travail par semaine, selon Brendan, pour le mener à bien. On verra si je tiens la cadence.

Voilà. Contrairement à Nantes, tous ces modules (et bien sûr ceux du second semestre) doivent être validés pour que je puisse passer en M2. J'espère bien arriver jusque-là, mais alors je risque de me retrouver avec un certain retard vis-à-vis des étudiants français, qui verront en même temps des matières un peu plus poussées. Ça risque d'être folklorique, mais j'étais prévenu. Anyway, je n'ai pour l'instant pas vraiment la tête à l'année prochaine !

À côté de ça, la vie suit son cours. Je suis l'un des rares Erasmus à vivre chez l'habitant, les autres étant regroupés sur le campus. Ça a ses avantages et ses inconvénients. C'est la fête tous les soirs sur le campus, depuis la rentrée, et certains camarades commencent déjà à tirer des têtes de zombies. ^^ Étant à l'écart de ces tentations, je pourrai bosser normalement et décompresser quand je le veux, comme vendredi dernier (mais c'était un vrai pub – le McManus –, cette fois !). Il faut dire que la rentrée est particulièrement festive. Ils appellent ça la Fresher Week. Une soirée était programmée hier, au Ambers (Amber's ?). Quoi qu'en fait, je crois qu'il y en a tous les lundi et jeudi. Bref, pas mal d'étudiants y sont allés. Ce midi, c'était concert et barbecue à DkIT, pour souhaiter la bienvenue aux nouveaux étudiants. Hamburgers (deux pour moi) et hot-dogs gratuits. ^^ En passant, j'ai découvert, ahuri, hier, le College bar où les étudiants viennent boire une Guiness entre deux cours. On n'a pas ça en France. ^^

Demain (aujourd'hui), inscription aux différents clubs & societies, et je crois que quelque chose de particulier est programmé en même temps. Je pense opter pour le club d'échecs et l'escrime (même si pas médiévale, snif). Jeudi, nouvelle soirée en perspective, the Fresher Extravaganza (mais où vont-ils pêcher ce nom-là ?) au Sky Night Club (même remarque). Bref, c'est vraiment très, très festif. Je me demande ce que nous réserve la semaine prochaine…

See you !

11 septembre 2006

Some news

Enfin un peu de temps pour rédiger ces lignes ! Me voici en Irlande depuis une semaine, et j'ai eu l'impression que tout s'enchaînait à la vitesse de l'éclair !

Un petit récit de ces premiers jours :

J'étais à l'anniversaire des 30 ans de ma sœur samedi dernier, le 2 septembre. La plupart des dicussions que j'avais portaient bien évidemment sur l'Irlande, et je me suis fait un plaisir de répondre à toutes les questions qu'on me posait. J'ai ainsi pu faire une petite tournée d'adieu non prévue, mais bienvenue avant le voyage. Nous sommes partis en soirée vers l'aéroport de Nantes, d'où nous devions prendre l'avion pour Dublin. Mes parents m'accompagnaient, voulant voir l'endroit où j'allais habiter pendant un an, et me permettant de me charger un peu plus en bagages !

Voyage sans histoires dans l'avion, j'avais pris mon ordinateur portable mais je ne l'ai même pas utilisé, préférant bouquiner le premier tome de la Roue du Temps, acheté cet été. Peut-être trouverais-je les suivants en anglais ? J'ai essayé d'exercer mon oreille dans l'avion, mais j'étais loin de tout comprendre. Nous avons atterri vers 23 h 30 (heure locale) à Dublin, récupéré nos bagages et retiré un peu d'argent à un DAB intelligent qui se mit à me parler en français à la lecture de ma carte. Une longue queue en zigzag compact nous attendait ensuite, que nous avons affrontée patiemment avant de pouvoir prendre un taxi, direction la Anchor Guesthouse, où nous avions réservé pour deux nuits (une seule pour moi). Accueillis par le veilleur de nuit – à l'air peu amène, mais il s'est avéré qu'il était vraiment une exception –, direction la chambre et dodo illico.

Petit déjeuner traditionnel le lendemain, l'un de ces mêmes petits déjeuners que j'avais pris avec Peg il y a plus de deux ans de cela. Petit tour dans la ville, puis retour au B&B, où j'ai un peu discuté avec la gérante. Je m'en suis tiré à peu près, mais c'était quand même bien faible ! Cela dit, charmante, elle m'a vivement encouragé et souhaité bonne chance pour l'année. Puis re-sortie, direction la gare de Connolly, un aller simple et deux allers-retours pour Dundalk. Nous déjeunons de sandwichs et admirons la cohorte de supporters, certains tout de rouge vêtus, d'autres portant des maillots à damier jaune et noir, qui ont envahi la gare et la ville. Il s'avère qu'une demi-finale de hurling (l'un des deux sports nationaux irlandais, l'autre étant le football gaélique) se joue aujourd'hui. Il est temps de monter dans notre wagon. Après une heure de trajet repassée à bouquiner, nous voici à la gare de Dundalk. Un taxi nous emmène devant l'université, point de rendez-vous convenu par téléphone avec la femme du couple d'Irlandais (Gerry & Gerladine Sharkey) qui m'hébergera pendant ces deux semestres. Une fois sur place, je l'appelle plusieurs fois, mais tombe à chaque fois sur le répondeur. Argh ! Bon, pas le choix, on reprend un taxi, direction la maison des Sharkeys, cette fois. Le chauffeur a un peu de mal à trouver, devant même demander à une voisine, mais on finit par y arriver. Rendez-vous pris à 18 h pour repasser chercher mes parents. Personne ne semble répondre à nos coups sur la porte, je vais donc voir chez la voisine. Il s'avère qu'elle est la sœur de Geraldine. Elle nous propose de s'installer devant la télé, où se joue le fameux match évoqué plus haut (victoire du comté de Kilkenny, les jaunes et noirs, contre je ne sais plus qui, honte à moi), et nous apporte du thé et des gâteaux. Un peu confus par tant d'hospitalité, nous la remercions avec gratitude, et j'essaye de discuter un peu avec elle. C'est déjà un peu mieux qu'à la Anchor Guesthouse. Puis Gerry arrive, m'expliquant qu'il croyait que j'arriverai beaucoup plus tard, il y a dû avoir un quiproquo au téléphone, quelques semaines avant ! Ça pose un petit problème, car l'une des chambres n'est pas prête, mais ce sera réglé en soirée. Nous voici donc dans la place. Je découvre mes premiers colocataires, deux françaises, Maïté et Céline, tout à fait charmantes. Gerry doit nous quitter car il a dû laisser une pinte de Guiness au pub pour venir nous ouvrir ! Je prends un peu connaissance des lieux, puis mes parents me quittent finalement pour retourner à Dublin, et je reste dans ce qui sera ma maison pour pas mal de mois.

Plus tard en soirée, je découvre Christian, le quatrième colocataire, un allemand qui parle très bien l'anglais. Nous sortons à quatre faire un tour au-dehors, histoire de discuter (en anglais) et d'apprendre à se connaître. L'environnement est campagnard, en effet nous sommes à environ 3 km de la ville et de l'université. Ça ne me dépayse pas trop si je pense à Pierric. Le temps est très beau, et ce fut le cas tout au long de la semaine, mais il paraît qu'il a aussi fait très chaud en France.

Je ne me souviens plus de ce que nous avons mangé ce soir-là, mais chacun fait la cuisine à tour de rôle. Moi qui devait apprendre depuis tant de temps, c'est l'occasion. ^^ Même chose pour les courses, Gerry nous emmène à Aldi (là où c'est le moins cher) quand il le faut. Nous parlons anglais la plupart du temps, Christian nous est d'un grand secours. Lorsque je bute sur un mot ou une expression, je la note et le soir venu, je fais appel au Harraps (dit Robert), gros dictionnaire acheté, sur les conseils de Constance, à l'époque de la sortie du tome 6 de Harry Potter, en anglais. Céline fait la même chose de son côté. J'ai l'impression d'avoir déjà légèrement progressé, mais ce n'était pas bien difficile, il est vrai. ^^

Quatre chambres (dont deux, mais pas la mienne, avec salle de bain), deux cuisines, une salle de bain, machine à laver, sèche-linge, tout le nécessaire est là, et nous en disposons à notre guise. Gerry est adorable. Nous avons eu une longue discussion avec lui un de ces soirs, et nous avons une liberté quasiment totale. De ce côté, par rapport aux étudiants logés sur le campus, nous avons une chance folle.

La seule chose qui manque, c'est un accès à Internet. Je crois que je vais demander s'il est possible de prendre une connexion et un forfait, parce que les mises à jours risquent d'être très compliquées dans le cas contraire. Je tape d'ailleurs ces lignes sur mon ordinateur portable, et je ne pourrai les poster que demain !

Le lundi, nous avons loué des vélos pour l'année, car la DkIT, à pieds, ça fait loin. L'occasion de découvrir la conduite à gauche sans trop de risques, ainsi que les feux piétons, pas vraiment pressés de passer au vert mais très pressés de revenir au rouge ! J'ai aussi acheté une carte SIM pour mon portable irlandais, cadeau de Connie que je remercie une fois de plus ici. :-) (Numéro disponible pour ceux qui le veulent, demandez-moi. Il y a d'ailleurs un moyen d'appeler pour vraiment pas cher en composant un certain numéro, mais n'ayant pas Internet ici je ne peux pas vérifier si ça marche sur les portables. Mais il est tout à fait possible d'appeler sur le fixe.) Mardi, présentation de la faculté en général, et des cours en particulier. Et là, je dois dire que les informations étaient confuses, et que c'est un beau bazar dans les matières que la fac a choisies (pour la plupart). Car si elles correspondent parfaitement au cursus nantais, elles sont réparties dans différents cursus à Dundalk, correspondant à une spécialité de l'informatique : Internet, le jeu vidéo, l'informatique de gestion, etc. Ces cursus sont indépendants, d'où un risque de conflit dans l'emploi du temps. De plus, l'un des cours ne pourra pas être vu, puisqu'il n'existe que depuis deux ans et qu'il n'y a donc pas de cours pour les quatrièmes années dont je fais partie. Je dois le remplacer, et je pense que je vais prendre anglais. Mon prof semble être d'accord, après quelques échanges de courriels. Autre motif d'inquiétude à ce niveau : si je ne prends pas anglais, ai-je quand même des cours d'anglais ? Nous avons passé un test, vendredi, afin de nous diriger vers des classes en fonction de nos niveaux respectifs, mais ces classes ne prendront-elle effet que si la liste des modules choisis comprend un module d'anglais, ou bien est-ce un cours indépendant de la liste et obligatoire pour les Erasmus ? Impossible d'avoir deux avis identiques là-dessus, même les profs ne sont pas des plus clairs.

Bref, un certain motif de stress qui n'est pas résolu à l'heure où j'écris ces lignes, car Tony McCarron, responsable des étudiants en informatique, n'était pas joignable vendredi. Hors, les cours commencent demain (lundi) ! Bref…

Mercredi, présentation et pratique de quelques « disciplines » purement irlandaises : football gaélique (et rugby), danse irlandaise. Gentils moments de chauvinisme lorsque nos vis-à-vis présentent le football gaélique, selon leur dire infiniment plus « fun » que le football ou soccer. Mouais, je demande à voir… Grands éclats de rire et applaudissements lorsque le prof de sport évoque le coup de boule de Zidane sur Materazzi, je ne sais plus pourquoi d'ailleurs. ^^ Bref, je n'ai pas pu tester le football gaélique, mais la séance de rugby m'a bien crevé, même si c'était fort plaisant.

Le lendemain, un petit tour en bus de Dundalk et des environs, notamment un petit village où se dressent les ruines d'un château. Visite sympathique, qui me fait regretter de ne pas disposer, encore, d'un appareil photo numérique. Achat prioritaire. Et donc, le vendredi, test d'anglais, puis inscriptions l'après-midi, et remise de nos cartes étudiants.

Il y avait une soirée plus ou moins organisée par les Erasmus, le premier soir (mardi), mais je l'avais ratée. Une autre était décidée pour le vendredi soir, et celle-là je ne l'ai pas manquée ! Direction un pub de Dundalk, le brubeaker (orthographe non garantie !), où la plupart des Erasmus finiront par arriver. Soirée géniale, qui peut se résumer en trois mots : boire (trois pintes de Guiness), danser, et discuter. J'ai ainsi réussi à soutenir une conversation, en anglais, avec une étudiante finlandaise, je ne sais pas trop comment j'ai fait, mais ça fait du bien d'y arriver. ^^ Il y aura sans nul doute bien d'autres soirées du genre, mais il fallait profiter un maximum de cette semaine avant de reprendre les cours. Ainsi, le lendemain (hier, soit samedi), avec Christian et un groupe de français, nous avons pris le bus pour visiter un peu Dublin. 1 h 30 de trajet, ce qui m'a laisser le temps de bouquiner mon cadeau d'anniversaire (merci merci merci !). Nous sommes arrivés un peu avant midi, avons flâné, pris un sandwich dans un Subway (copieux, les machins…), puis, au travers des rues dublinoises, nous sommes dirigés d'un commun accord vers le National Museum. Après la visite d'un office du tourisme aménagé dans une ancienne église (ça choque !), nous nous sommes finalement arrêtés au musée d'histoire et d'archéologie. Visite exceptionnellement intéressante, que je vous recommande vivement. Elle m'a beaucoup fait penser à un autre musée, visité en Roumanie, celui-là. L'Archaeology & History Museum est superbe, retraçant l'histoire de l'Irlande depuis la préhistoire jusqu'à l'ère moderne, bien que cette partie ait été impossible à trouver (fermée temporairement ?). Il y a également une (petite) partie consacrée à l'Égypte, ne me demandez pas pourquoi. Un passage à ne pas manquer est celui des différents « corps » (le terme est plus exact que « fossiles »), ou morceaux de corps, bizarrement quelque peu dissimulés (histoire de ne pas choquer les âmes sensibles ?) par un grand panneau en spirale encadrant un mini-couloir qui s'enfonce quelque peu dans le sol, pour déboucher sur des torses ou des faciès dignes du musée des horreurs. ^^

Reprise de la marche après avoir acheté quelques cartes postales, passage devant le Dublin Castle, pas génial vu de l'extérieur, et pas vu de l'intérieur pour cause de budgets allégés pour la plupart d'entre nous. Arrêt dans un pub et commande de six cocas et d'un gin tonic, cette-fois, qui se révèleront infects. Si vous commandez quelque chose, restez sur la bière, le reste ils ne savent pas le faire. ^^ Passage devant le « Spire », monument, si ma mémoire est bonne, construit pour le nouveau millénaire. Puis retour au bus, à la maison, fin de la semaine et du message. ^^ J'espère avoir l'occasion d'en écrire un autre prochainement, mais de toute façon je trouverai un moyen de vous tenir tous au courant. ^^

Bisous à tous !

01 septembre 2006

Furious caribbean wars

La critique est un art. Hélas, sa muse n'aime pas l'obscurité des couloirs labyrinthiques, lui préférant de très loin les paysages boisés où Enfer et Paradis se rencontrent sous le bleu des étoiles… Mais je m'égare (et pas seulement de Montparnasse) ; donc, je n'ai jamais été très doué pour traduire mes impressions par des mots. C'est pourtant ce que je vais tenter de faire dans ce petit message sans prétention, à propos de trois œuvres bien différentes que j'ai découvertes relativement récemment.

On commence avec Furious angels, de Rob Dougan, album sorti en 2003 et rendu brutalement célèbre par le film Matrix, et le mythique « Clubbed to death ». C'est d'ailleurs grâce au succès du film que l'album est sorti, une raison supplémentaire d'aimer le chef-d'œuvre des frères Wachowski.

Mais je m'égare, et pas seulement de Lyon. Cet album est lui aussi un chef d'œuvre. Il est difficile de le cataloguer, tant il marie les extrêmes. C'est une sorte d'hybride entre musiques classique et électronique, mais le terme « hybride » est trompeur, car à l'écoute de morceaux comme I'm not driving anymore ou l'éponyme Furious angels (et bien sûr, Clubbed to death…), on en vient à trouver le mariage des genres tellement naturel qu'ils paraissent, au fond, aussi indissociables que les touches blanches et noires d'un piano. Comme si, finalement, classique et électronique avaient jusque-là été orphelins l'un de l'autre…

Le terme qui résume le mieux cet album, c'est : « hypnotique ». Sur beaucoup de morceaux, le même passage, qui se résume parfois à quelques notes, est répété sans relâche, mais le tour de force est que ce n'est lassant à « absolument » aucun moment. Au contraire, chacun de ces moments – et chacun à sa manière – est extrêmement prenant, envoûtant… Tout l'album est fait de changements de rythme frôlant la perfection : séquences de piano hypnotiques (Clubbed to death, toujours lui), martèlements incessants des percussions, puis l'on passe aux grandes envolées classiques (l'auteur a beaucoup été influencé, semble-t-il, par Mozart ou Chopin) et lyriques, ou à un solo instrumental à vous retourner l'âme… Inutile de préciser que les transitions sont parfaitement réglées. D'ailleurs, rien que les premières notes des intros scotchent déjà l'oreille.

Passons à la voix. Elle surprend au début, très rauque, presque gothique, mais au final très agréable. Elle possède une intensité indéniable, qui prend aux tripes et rivalise avec les instrumentales. Furious angels, Let me for dead, ou encore There's only me n'en sont que quelques exemples, la dernière étant d'une émotion rare.

Le ton général de l'album – tout comme les paroles – est mélancolique, sans être triste. À écouter quelle que soit son humeur.

Vous l'aurez compris, je vous recommande vivement Furious angels. :-)

[Sort un calepin et raye quelque chose d'un coup de crayon en murmurant « Bon, ça c'est fait ».]

On passe d'une œuvre musicale a une cinématographique, et on enchaîne avec Pirates des Caraïbes II. Rien à voir, donc. Je serais un peu plus bref, et ce pour une très bonne raison : je pense que ce film ne pourra être jugé qu'après visionnage du troisième et dernier opus des aventures de Jack… pardon, du Capitaine Jack Sparrow. En effet, pour moi, on n'a affaire avec ce Secret du coffre maudit, qu'à une moitié de film. Dès lors, difficile de s'en faire une opinion ! Tout juste puis-je dire que, dans cette optique, le film me paraît bon, dans le sens où il ne gâche rien et permet d'espérer un troisième volet d'anthologie. On y retrouve les recettes du premier : humour omniprésent, duels (« triels » ?!) parfaitement chorégraphiés, personnages hauts en couleur, scènes cultes (même si l'apparition de Davy Jones ne vaut pas celle de Barbossa et de son équipage sous la lune), etc.

Un petit reproche, quand même : je n'ai pas compris le début. Où est Jack, qu'est-ce qu'il fiche là, ou plutôt pourquoi l'objet qu'il cherche est là ? Bref, si vous avez un éclairage sur ce point qui me laisse perplexe, je suis preneur. J'attends aussi de voir comment les scénaristes vont justifier la dernière scène, mais je suis relativement confiant.

Et enfin, abordons le domaine vidéoludique et terminons avec Guild wars. Ah ! crie la foule qui comprend enfin le titre. Chut, lui réponds-je, je parle. Un grand merci à Karo (à qui je souhaite un merveilleux anniversaire, by the way) et Robin pour m'avoir fait découvrir ce jeu, j'ai du mal à en décrocher, même si je m'y force par moments (il faut bien !). Bon, là ce sera encore plus court puisque je ne dispose d'aucun point de comparaison, n'ayant jamais vraiment essayé les jeux de rôles en ligne (désolé, j'ai horreur des anglicismes, alors quand je peux les éviter…). Mais je trouve le système sur lequel se base le jeu extrêmement bien pensé, incitant à la coopération pour un maximum d'efficacité. Bon, je renie un peu ce principe car j'ai tendance à jouer seul, jusqu'à maintenant. En effet, j'aime bien prendre mon temps pour tout explorer, être sûr de ne pas passer à côté de quelque chose. Hors, ce n'est pas la mentalité de la plupart des joueurs, qui ont tendance à foncer sur l'objectif.

Je mène donc en barque trois personnages, que je vous présenterai peut-être un peu plus en détail un jour : Jehan Lonewolf, guerrier-rôdeur de son état, Albireo Cygni, élémentaliste-envoûteur, et Jean VII, moine-nécromant.

Tiens, c'est déjà la fin du message. (La foule : Déjà, qu'il dit ?!) Alors, pour conclure, quelques paroles de circonstance :

Well i
Keep on waiting
For you to say
That your wait is over
And you've woken up in clover
Yeah
We're one and the same

Seems like
It's never ending
But good lights the way
Let's keep believing
That we're one
That we're one and the same
One and the same

Salvation, see it lights the way
Each time we see heaven
It slips away
So keep believing
Don't come undone
Keep on dreaming
Our day will come

We're one and the same
Two birds adrift on the wind
As life slips away
Let's keep believing
That we're one and the same
One and the same

Let's start living
Seize the day
Can't miss heaven
It's a step away
Let's keep persisting
Another day
Let's keep believing
Come what may

We're one and the same
Two hopeless dreamers
Wasting away
God has an order
We'll find a way
One and the same
One and the same


Rob Dougan, One and the Same.

28 août 2006

Le bonheur

Le bonheur, c'est de rentrer du boulot un lundi matin à 7 h, en T-shirt, sous une pluie battante avec – quand même – un parapluie pour se protéger, de passer devant une boulangerie ouverte, d'acheter un/une croissant/pain au chocolat/torsade (remplacer par votre viennoiserie préférée), et de la déguster à peine sortie du four, moelleuse à souhait, bien à l'abri sous son parapluie…

La loose, c'est de rentrer du boulot un lundi matin à 7 h, en T-shirt, sous une pluie battante avec – quand même – un parapluie pour se protéger, de passer devant une boulangerie ouverte, et de s'apercevoir qu'on n'a pas de monnaie…

À votre avis, laquelle de ces deux situations est vécue ?

07 août 2006

Envers un lac volé

Deux nuits sont écoulées, me voici de nouveau en milieu hospitalier. Je ressens toujours cette impression d'être en total décalage avec ce à quoi j'aspire, mais ça m'amuse de voir jusqu'à quel point j'arrive à m'adapter. Le boulot se passe bien. C'est plutôt calme pour le moment, rien à voir avec Grey's anatomy. ^^ Mes collègues sont des gens biens, les patients ont le sourire. Les tâches qu'on me confie sont plutôt basiques et arracheraient une grimace de dégoût à certains, mais pour le moment je n'ai pas à me plaindre.

Du coup je profite de mon nouvel état d'oiseau de nuit. Très léger remaniement de ces lieux, peut-être finirai-je par suivre le mouvement qui veut que tous les blogs qui m'entourent se modernisent de manière impressionnante. Autre décalage. ^^ Il se peut que l'arrivée de mon nouveau jouet m'incite à mettre un peu plus les mains dans le cambouis. Pas encore eu l'occasion de tester la bête sur Guild wars, malheureusement : impossible de trouver ce dernier. À chaque fois je tombe sur son extension, Factions, ou alors sur un coffret dont je n'ai rien à faire. Mais je tenterai à nouveau ma chance cette semaine.

Mon père étant en vacances, j'ai l'appart' pour tout le mois. Instants d'indépendance savourés après un mois et demi légèrement étouffant. Bientôt le grand voyage…

24 juillet 2006

Taïaut Messire, taïaut !

Tâchons de redonner un peu de vie à ce lieu moribond !

Hier se tenait à Dinan la Fête des remparts, et j'ai eu la chance de m'y rendre en compagnie de quelques amis avec lesquels je croise le fer depuis maintenant presque un an.

Nous avons par bonheur bénéficié d'une température relativement clémente. Heureusement, au vu des costumes de certains… En ce qui me concerne, c'était sobre. Ceinture, chemise de lin et paire de bottes d'époque, ces deux dernières dissimulant les aspects les moins médiévaux du pantalon (de lin, quand même) que j'avais pris par défaut, mais qui a parfaitement fait illusion ainsi. Nul besoin d'y retirer les poches, où j'ai donc pu ranger l'indispensable portable. Pourquoi indispensable ? Parce que nous étions partis à deux voitures (trois personnes dans chaque) à des horaires différents, et qu'il a bien fallu se fendre de quelques anachronismes numériques le temps de se retrouver au milieu de la ville et de la foule ! Plaît-il, Monseigneur ? Que nenni, ceci est un objet magique qu'un enchanteur m'a offert il y a fort longtemps, et dans lequel il a enfermé l'esprit d'un pigeon woyageur, grâce auquel je communique en ce moment-même avec mes amis. Ah mais.

À peine réunis, nous perdons un membre de notre fine équipe, Padma pour ne pas le citer, du côté des douves. Nous finirons par le retrouver beaucoup plus tard sur la place du marché. Pour l'heure, nous ripaillons à l'ombre, impressionnés par la file d'attente qui brave le soleil dans l'espoir d'assister au prochain spectacle. Il est question, de notre côté, d'essayer de voir le tournoi qui se tiendra dans la soirée, mais la route et le prix de l'entrée (seule manifestation payante pour tous ceux qui sont costumés) nous en dissuadent finalement.

Un peu lourds après la terrine de lapin, le saucisson, le fromage et les raisins (menu perso), nous partons en quête d'un endroit où poser nos affaires – et notamment le sac de jute rempli des provisions et de l'équipement que je me coltine avec Marwan à tour de rôle – et sortir nos épées. Ce n'est qu'après un long moment d'errance que nous trouvons enfin la terre promise, en haut des remparts – gare à ne pas passer par-dessus ! Entre temps, nous avons pu admirer les différentes échoppes : forgerons, cordonniers, joailliers et autres artisans… nous émerveillés devant le spectacle donné par quelques courageux magnifiquement grimés en ce qui semblait manifestement être des créatures des bois aux oreilles elfiques, le visage peint en bleu, paraissant entièrement vêtus de feuilles vertes et brunes. Mention particulière aux deux personnes montées sur échasses (ou alors ce sont les plus grandes jambes que j'aie jamais vues !) qui toutes deux imitaient un ent à la perfection ! Toute cette petite troupe défilant un peu partout dans les ruelles, jouant superbement du tambour et d'autres percussions. Un rêve éveillé pour les yeux et les oreilles.

Nous croisâmes aussi une troupe de mendiants déguenillés et braillards, dont l'un d'entre eux nous confia que les affaires marchaient très fort ! Pour notre part, une fois notre coin trouvé, nous enchaînons les duels à l'épée, et je constate à cette occasion qu'il faut que je m'habitue au maniement de l'épée longue, le front d'un de mes camarades (pardon David) peut en témoigner ! Alors qu'il s'agit d'une totale improvisation, une foule de curieux se forme autour de nous, et le spectacle leur plaît tellement que deux gamins viennent poser pour la photo avec David et Captain Michel, puis deux autres, puis à nouveau deux autres… À 1 € (pardon, un écu) la photo, nous eussions été riches…

Nous revenons un peu plus tard, en soirée, mais cette fois-ci c'est sur un coin de pelouse que se jette notre dévolu, et les lames s'entrechoquent à nouveau. Les badauds s'arrêtent là encore, applaudissant même certains combats, notamment les pugilats de Messires Padma et David, qui de nous tous possèdent sans doute le sens de spectacle le plus développé ! Mais il commence à se faire tard, et l'heure est à faire les paquetages… Ici se séparent nos routes, à quand vous reverrai-je… L'Irlande m'attend, maintenant, mais j'espère bien ne pas rompre le contact. Le même enchanteur que tout à l'heure m'a confié un autre objet magique, grâce auquel l'esprit du pigeon voyageur traversera les mers pour parvenir jusqu'à vous, mes amis ! Ordinateur, ou Internet, je crois que c'est son nom…

Bref, une journée merveilleuse, et en ce qui me concerne, un baptême inoubliable ! J'espère pouvoir bientôt reparler de ces instants magiques, et photos à l'appui, cette fois. En attendant, à ceux qui m'ont permis de passer de si bons moments : Aurélie, David, Franck, Marwan, Michel, Padma, je vous dédie ce message, un grand merci à vous !

18 juin 2006

Fin d'année

J'ai enfin eu mes résultats d'examens. C'est nettement moins bon qu'au premier semestre, où j'avais eu tous mes modules. Là, je n'en ai qu'un sur cinq ! N'importe, ça ne m'empêche pas d'avoir ma licence ! Ça en aura pris, du temps, quand j'y pense… Mais quelle libération, et quel stress au moment d'aller consulter les notes !

J'étais confiant, mais je suis tout de même soulagé de ne pas avoir à rentrer sur Nantes pour passer la deuxième session. Cela fait deux semaines que j'ai retrouvé le job de brancardier que j'avais déjà l'année dernière. J'aurais bien aimé trouver en informatique, mais bon… Du reste, mis à part le fait que ça fait moins bien sur un CV, je n'ai pas à me plaindre. L'ambiance est excellente, le boulot se passe bien, et l'aspect relationnel et humain de ce travail est, je trouve, réellement enrichissant… C'est aussi pour ça que j'aime multiplier les expériences. Dans un mois et demi, ce sera la première fois que je travaillerai de nuit. Je ne crois pas que c'est quelque chose que je ferais toute ma vie, mais pour un mois, je signe des deux mains.

J'use de mon temps libre pour écrire et me promener. Je repasse sur les lieux de mon enfance parisienne, et j'ai découvert avec tristesse, aujourd'hui, que le square où je jouais, petit, a disparu. Je me souviendrai longtemps du tas de sable, des animaux et véhicules de bois montés sur ressort, des châtaigners d'où tombaient ces fruits bizarres et piquants, des balançoires où nous montions à deux, mon frère et moi…

Il y a des années, au lycée, ma classe était partie passer deux jours sur Paris, et nous nous étions promenés tout près du square de mon enfance. Mais je ne l'avais pas tout de suite reconnu, à ce moment-là, et j'étais passé à côté. Autre époque, autres souvenirs… Au milieu d'amis que, à la suite d'une autre fin d'année, j'ai perdus à jamais, sans doute, mais qui garderont une place à vie dans mon cœur…

05 juin 2006

C'en est fini de la préhistoire

Eh oui, l'ADSL a fini par arriver au pays des dinosaures. L'ironie, c'est que je pars à Paris demain, retrouver mon appart' et sa ligne bas débit…

À part ça, me direz-vous ? Ben pas grand chose. Les examens sont derrière moi. Si j'ai la motivation, je ferai peut-être le récit de la bataille. Deux mois de boulot en prévision cet été, en juin et en août, et après, c'est le grand départ… Peut-être deux-trois trucs de prévus en juillet, mais j'en reparlerai en temps voulu.

À peluche.

22 mai 2006

YES !!!

^___________________^

13 mai 2006

Brumes

Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne je déteste le stress de l'attente, quelle que soit l'échéance…

J'ai envisagé, dès le mois de septembre, de partir étudier à l'étranger l'année prochaine, dans le cadre du programme Erasmus. Aujourd'hui, je suis, sauf catastrophe, sûr de partir. Deux pays en vue : l'Irlande et la Norvège. Mon cœur va à la première, mais la seconde serait également une formidable expérience.

Le problème, c'est que je suis dans le flou en ce qui concerne les modalités de ces départs. Je dois attendre lundi pour éclaircir un peu mon horizon. Je ne suis toujours pas fixé sur ma destination. J'ai par contre eu quelques renseignements sur Tromsø (Norvège). Il semble que l'année scolaire commence dès le mois d'août. Ce « semble » m'agace. Si c'est confirmé, ça ne m'arrange pas, c'est le moins que l'on puisse dire. Ce « si » m'agace aussi, tiens. Vivement la semaine prochaine…

Désolé de ce billet d'humeur !

30 avril 2006

De Desproges :

- Pierre, mon vieux... Mon pauvre vieux.
- Je vous en prie, docteur. Soyez franc. Je veux toute la vérité. J'ai besoin de savoir.
- Eh bien, j'ai une mauvaise nouvelle. De toute évidence, vous êtes atteint d'une ... d'un... d'une... maladie à évolution lente, caractérisée par... par une... dégénérescence des cellules et...
- Ecoutez. Soyez clair : j'ai un cancer ?
- C'est à dire que non. Je ne dis pas cela.
- Vous dites irréversible". C'est mortel. C'est donc bien un cancer. Parlez-moi franchement. Il... il me reste combien de temps ?
- Eh bien oui, vos jours sont comptés. A mon avis, dans le meilleur des cas, vous en avez encore pour trente à quarante ans. Maximum.
- Mais si ce n'est pas un cancer, comment s'appelle cette maladie ?
- C'est la vie.
- La vie ? Vous voulez dire que je suis...
- Vivant, oui, hélas.
- Mais où est-ce que j'ai pu attraper une pareille saloperie ?
- C'est malheureusement héréditaire. Je ne dis pas cela pour tenter de vous consoler, mais c'est une maladie très répandue dans le monde. Il est à craindre qu'elle ne soit pas vaincue de sitôt. Ce qu'il faudrait, c'est rendre obligatoire la contraception pour tout le monde. Ce serait la seule prévention réellement efficace. Mais les gens ne sont pas mûrs. Ils forniquent à tire larigot sans même penser qu'ils risquent à tout moment de se reproduire, contribuant ainsi l'extension de l'épidémie de vie qui frappe le monde depuis des lustres.
- Oui, bon, d'accord. Mais moi, en attendant, qu'est-ce que je peux faire pour atténuer mes souffrances ? J'ai mal, docteur, j'ai mal.
- Avant l'issue finale, qui devrait se situer vers la fin de ce siècle, si tout va bien, vos troubles physiques et mentaux iront en s'aggravant de façon inéluctable. En ce qui concerne les premiers, il n'y a pas grand-chose à faire. Vous allez vous racornir, vous rétrécir, vous coincer, vous durcir, vous flétrir.
Vous allez perdre vos dents, vos cheveux, vos yeux, vos oreilles, votre voix, vos muscles, votre prostate, vos lunettes, etc.
Moralement, de très nombreuses personnes parviennent cependant à supporter assez bien la vie en s'agitant pour oublier. C'est ainsi que certains sont champions de course à pied, président de la République, alcooliques ou choeurs de l'Armée Rouge. Autant d'occupations qui ne débouchent évidemment sur rien d'autre que la mort, mais qui peuvent apporter chez le malade une euphorie passagère, ou même permanente, chez les imbéciles notamment.
- Et vous n'avez pas d'autre médication à me suggérer ?
- Il y a bien la religion : c'est une défense naturelle qui permet à ceux qui la possèdent de supporter relativement bien la vie en s'autosuggérant qu'elle a un sens et qu'ils sont immortels.
- Soyons sérieux...
- Alors je ne vois plus qu'un remède pour guérir de la vie. C'est le suicide.
- Ça fait mal ?
- Non, mais c'est mortel... Voilà, voilà. C'est deux cent francs.
- Deux cent francs ? C'est cher !
- C'est la vie.

26 mars 2006

Words

Ça fait longtemps que je n'ai rien écrit ici. La raison n'est pas un manque de temps (CPE = Congé Pour Étudiant), ni un manque de motivation, pas plus qu'un manque d'inspiration… Disons plutôt une certaine indécision, hésitation… Cela fait un quelque temps (depuis l'ouverture de ce blog, en fait) que j'ai plusieurs sujets en tête, tous plus ou moins philosophiques, en fait, mais je n'ai jamais réussi à en commencer la rédaction. J'ai souvent l'impression que le sujet est trop vaste, que les mots n'arrivent pas à le cerner. Peut-être y'a-t-il aussi une certaine peur d'être creux.

À défaut de écrire, je m'occupe. Depuis un petit moment je me replonge dans le jeu d'échecs, avec la même fougue qu'il y a 15 ans. C'est drôle de revoir les bourdes que je faisais à l'époque. J'ai découvert les joies de Guild Wars, grand merci à Karobin. (J'espère que vous me pardonnerez ce raccourci. ^^ ) Je vais peut-être investir 45 € pour poursuivre l'aventure. Ce n'est pas le temps qui me manque, en ce moment… L'état d'incertitude qui règne commence à me ronger. Enfin, je ne me permetterai en aucun cas de fustiger ceux qui s'inquiètent pour leur avenir.

Wait and see, comme on dit.

14 février 2006

J'aimerais

J'aimerais te dire…

J'aimerais te dire combien tu es merveilleuse.

J'aimerais te dire à quel point tu comptes pour moi.

J'aimerais te dire tout ce que tu représentes à mes yeux.

J'aimerais te dire quelle magie émane de toi.

J'aimerais te dires quel talent est le tien.

J'aimerais te dire combien ton amitié m'est chère.

J'aimerais te dire tout ce que je ne peux t'écrire.

J'aimerais te dire…

08 février 2006

Portraits croqués

Quand une caricature nous fait penser : « C'est tellement vrai… », peut-on vraiment considérer qu'il s'agit d'une caricature… ?

En tout cas, je vous invite à jeter un coup d'œil au blog d'un ancien, comme moi, de l'IUT de Nantes, qui m'a littéralement écroulé de rire : « http://coboy.over-blog.com/ ».

On a vraiment (eu) des profs uniques !

05 février 2006

Noir & blanc

On a vaincu le signe indien, aujourd'hui, et fait tomber Aigrefeuille. Notre bête noire, notamment depuis le match de l'année dernière, digne de la Matrice…

Rien de cela aujourd'hui, malgré une contre-perf' d'Alexandre, quelque peu en crise de temps, au premier échiquier. La position finale est étrange : même une dame alliée à une tour ne peut pas grand chose contre deux tours et trois pièces mineures !

Victoire de Boris au deuxième sans trop de problème. Zeitnot là-aussi, mais géré intelligemment.

Au troisième, l'adversaire de Bernard endure un supplice suite à un léger avantage pris par ce dernier, avantage qu'il concrétisera jusqu'en finale.

De mon côté (quatrième échiquier), j'ai enfin l'occasion de placer mon gambit Englund, une poubelle de l'avis général, n'empêche que j'ai 100 % de victoires avec cette ouverture en compétition, pour le moment ! Partie très intéressante, je suis assez content de l'attaque montée sur le roque blanc, en échange d'un pion qui se révélera vite indigeste et même empoisonné…

Table cinq, c'est un Yoann motivé qui exécute sans pitié son adversaire. Net et sans bavure.

En sixième position, Paolo joue une partie très fermée, l'échiquier semble être une vraie forêt de pièces. Malheureusement, une gaffe dans une position sans réel avantage d'un côté comme de l'autre précipite la défaite des Noirs. 4 à 2.

Au septième, Adrien confirme sa montée en puissance et l'emporte relativement facilement.

Enfin à la dernière table, Hugo se défend honorablement mais ne renouvelle pas l'exploit de la saison dernière et s'incline logiquement devant un adversaire à 300 points de plus que lui.

5 - 3 au final. Au classement, Châteaubriant reste troisième, à une marche de la Nationale III, qui n'est sans doute pas pour cette année. Ce qui n'est pas plus mal, au vu des perspectives de l'équipe l'année prochaine…

Prochain rendez-vous le 12 mars.

23 janvier 2006

Sans inspiration

Juste quelques mots histoire d'évacuer un peu la fatigue physique et nerveuse due aux événements qui se sont succédés ce week-end…

La loi des séries, paraît-il.

02 janvier 2006

J'aime pas les titres

Me pardonnerez-vous mon manque d'inspiration ? Non ? Tant pis.

Bonne année 2006 !!!

Je plagie (cf un certain coin de ciel où les étoiles sont bleues) mais en fait non (cf un certain message de Noël).

Je rentre tout juste d'un périple automobile de plus de cinq heures au cours duquel ma bonté m'aura poussé à faire un détour de trois quarts d'heure pour déposer un pauvre auto-stoppeur égaré.

J'aime rentrer tard en ce moment. Mais que ça vaut la peine ! ^_______^

Mes vœux les plus sincères à tous ceux qui tomberont sur ces lignes. J'espère que vous avez tous passé un aussi bon réveillon que le mien !