Plus les années passent, plus on se rend compte qu'un an, c'est au fond tellement peu.
Alors pourquoi ? Parce que c'est comme ça. La date limite de consommation est périmée, pourrais-je dire avec une pointe de cynisme.
Il suffit d'un jour et un an est ramené à un mois. Un dérisoire mois.
Au fond, je m'attendais à cette issue. C'est peut-être en partie pourquoi je n'ai, étrangement, pas de regrets. C'est seulement dommage d'y arriver par un tel raccourci !
Depuis l'année dernière, je savais que j'en avais les capacités. J'en tire une certaine fierté. Tout ce que je pouvais réussir par moi-même, je l'ai accompli. La dernière épreuve ne dépendait pas de moi, et j'y ai échoué. Depuis ce temps, ce rêve que j'avais caressé pendant quelques années était comme devenu un souvenir. Je savais qu'il me restait une autre issue. J'aurais aimé prouver que j'étais tout aussi capable d'y réussir. Mais j'avais le curieux pressentiment que le scénario se répèterait. Finalement, il ne s'est pas répété puisqu'il n'a même pas eu lieu. Mais l'issue est la même.
Un regret ? Non. J'en avais fait mon deuil depuis un an, alors même que demeurait l'espoir qui s'est envolé cette semaine. Une déception ? Oui, une déception. J'aurais au moins aimé aller au bout une fois de plus, ne serait-ce que pour narguer les deux gus que j'aurais eu en face de moi au bout du parcours !
Enfin. C'est un échec. Mais ce n'est pas une défaite, au contraire. Je pense que c'est ce qu'il me restera, à l'avenir, de ce joli projet. Le temps que la déception passe, demeurera le sentiment de faire partie des rares qui ont été jusqu'au bout. Et parmi eux, je pourrai regarder d'égal à égal ceux qui ont eu la chance d'avoir trouvé leur récompense au terme de leur chemin.
J'espère simplement que ça n'entraînera pas une conséquence inattendue, et que je ne soupçonnais pas jusqu'à aujourd'hui…
En tout cas, la page est maintenant tournée.
À moins que…
Alors pourquoi ? Parce que c'est comme ça. La date limite de consommation est périmée, pourrais-je dire avec une pointe de cynisme.
Il suffit d'un jour et un an est ramené à un mois. Un dérisoire mois.
Au fond, je m'attendais à cette issue. C'est peut-être en partie pourquoi je n'ai, étrangement, pas de regrets. C'est seulement dommage d'y arriver par un tel raccourci !
Depuis l'année dernière, je savais que j'en avais les capacités. J'en tire une certaine fierté. Tout ce que je pouvais réussir par moi-même, je l'ai accompli. La dernière épreuve ne dépendait pas de moi, et j'y ai échoué. Depuis ce temps, ce rêve que j'avais caressé pendant quelques années était comme devenu un souvenir. Je savais qu'il me restait une autre issue. J'aurais aimé prouver que j'étais tout aussi capable d'y réussir. Mais j'avais le curieux pressentiment que le scénario se répèterait. Finalement, il ne s'est pas répété puisqu'il n'a même pas eu lieu. Mais l'issue est la même.
Un regret ? Non. J'en avais fait mon deuil depuis un an, alors même que demeurait l'espoir qui s'est envolé cette semaine. Une déception ? Oui, une déception. J'aurais au moins aimé aller au bout une fois de plus, ne serait-ce que pour narguer les deux gus que j'aurais eu en face de moi au bout du parcours !
Enfin. C'est un échec. Mais ce n'est pas une défaite, au contraire. Je pense que c'est ce qu'il me restera, à l'avenir, de ce joli projet. Le temps que la déception passe, demeurera le sentiment de faire partie des rares qui ont été jusqu'au bout. Et parmi eux, je pourrai regarder d'égal à égal ceux qui ont eu la chance d'avoir trouvé leur récompense au terme de leur chemin.
J'espère simplement que ça n'entraînera pas une conséquence inattendue, et que je ne soupçonnais pas jusqu'à aujourd'hui…
En tout cas, la page est maintenant tournée.
À moins que…