27 août 2011

Un puits de pierre

Vous faites le tour de la maison. Il n’y a pas d’autre entrée ni d’autre ouverture que la porte et la fenêtre qui donnent sur le sentier. Derrière la maison, toutefois, vous découvrez une petite aire dépourvue d’arbres au centre de laquelle se trouve un puits à eau recouvert d’un petit toit fait d’ardoises et soutenu par une charpente de bois reposant sur une margelle de pierre. Entre le puits et la maison, l’herbe se fait mauvaise et parcimonieuse, et la terre semble retournée à de nombreux endroits, comme si quelqu’un avait entretenu ici un petit potager il y a longtemps.

En vous approchant du puits, vous apercevez à l’intérieur un seau suspendu à une corde enroulée autour d’un cylindre de bois faisant office de poulie. L’extrémité de la corde est attachée à une petite tige de fer enfoncée dans l’un des montants. Vous vous penchez pour regarder dans le trou circulaire, mais vous ne parvenez pas à distinguer le fond.

Que désirez-vous faire, maintenant ?
— jeter un caillou dans le puits ?
— essayer de remonter de l’eau dans le seau ?
— descendre dans le puits à l’aide de la corde ?
— rester vous reposer un instant ?
— vous enfoncer dans les bois derrière la maison ?

Vous pouvez également retourner devant la maison. Dans ce cas, souhaitez-vous :
— frapper à la porte ?
— essayer d’entrer dans la maison ?
— tenter de regarder à l’intérieur par la fenêtre ?
— quitter le sentier pour vous enfoncer dans les bois qui le bordent sur la gauche ?
— continuer de marcher dans la même direction ?
— revenir sur vos pas ?

20 août 2011

Une maison sur le sentier

Vous suivez le sentier pendant un long moment, prenant garde aux racines noueuses qui affleurent de temps à autre comme pour vous faire trébucher traîtreusement. À quelques occasions, le chemin de terre qui vous guide à travers les arbres vous invite à un détour, mais c’est à chaque fois pour mieux reprendre sa direction d’origine. Inlassablement le même paysage sylvain défile au fur et à mesure que vous marchez. Vous ne croisez rien de plus marquant que quelques fougères, et le silence de la forêt devient oppressant. Vous persévérez, néanmoins.

Votre patience est récompensée lorsque, enfin, la monotonie du décor est brisée par l’apparition de ce qui ressemble à une petite maison. Située à quelques pas devant vous, du côté droit du sentier, ses murs semblent de bois et son toit est recouvert de chaume. Promptement, vous vous en approchez. La maisonnette est à peine suffisamment grande pour échapper au nom de « cabane ». Il semble qu’on y entre par une porte enchâssée dans le mur qui vous fait face. Une fenêtre y est également encastrée, à droite de la porte. Vous ne voyez pas de rideau accroché derrière.

Souhaitez-vous :
— frapper à la porte ?
— essayer d’entrer dans la maison ?
— tenter de regarder à l’intérieur par la fenêtre ?
— en faire le tour ?
— quitter le sentier pour vous enfoncer dans les bois qui le bordent sur la gauche ?
— continuer de marcher dans la même direction ?
— revenir sur vos pas ?

15 août 2011

Il est passé par ici…

Vous vous dirigez vers l’extrémité de la clairière par laquelle a disparu la créature qu’il vous a semblé apercevoir. C’est avec difficulté que vous vous enfoncez dans les fourrés denses. La broussaille et les ronces vous obligent à progresser lentement. Tout en vous frayant tant bien que mal un chemin à travers les buissons et les branches, vous scrutez attentivement votre environnement dans l’espoir de repérer une silhouette blanche. En vain.

Progressivement, la végétation se fait moins touffue, et lorsque vous parvenez enfin à vous extraire de cet écheveau végétal, vous vous retrouvez devant un long chemin de terre s’étendant aussi loin que votre regard porte, sur votre gauche comme sur votre droite. Planté devant vous, un poteau. Fixées à son sommet, deux pancartes taillées en pointe à leur extrémité semblent indiquer chacune une direction opposée, mais aucun signe n’orne ces étranges panneaux. Au-dessus de votre tête, les arbres étendent leurs branches feuillues, formant comme une voûte qui ne laisse passer la lumière qu’avec réticence. Le demi-jour diffuse cependant suffisamment de clarté pour que vous puissiez apercevoir à vos pieds deux choses insolites. La première est une touffe de poils blancs accrochée aux épines d’un chardon aux fleurs pourpres. La seconde est un champignon brun au pied large et clair et au chapeau parfaitement lisse et circulaire, qui semble pousser à l’ombre du poteau de bois.

Vous pouvez cueillir le champignon et/ou le chardon, ainsi que ramasser la touffe de poils. Vous pouvez aussi manger le champignon si vous le souhaitez. Si vous décidez de l’emporter avec vous, vous pourrez le consommer à tout moment.

Qu’allez-vous faire, à présent ?
— prendre le sentier dans la direction de gauche ?
— prendre le sentier dans la direction de droite ?
— continuer à vous enfoncer dans la forêt ?
— revenir sur vos pas jusqu’à la clairière ?
— rester sur place, et attendre ?