23 octobre 2005

Pschiiit

De retour à Nantes. Je viens de me brûler le poignet en ouvrant le réservoir d'eau de la voiture de mon frère, que j'ai prise pour l'occasion. Le bouchon a sauté et l'eau a jailli comme un geyser. Ça fait mal. Si si.

Sinon j'ai joué au Loto comme promis, et je n'ai bien évidemment rien gagné. Tant mieux d'ailleurs, en un sens…

Une sympathique promenade au milieu des ânes et des chèvres en fin d'après-midi, et surtout un coup de fil passé (pléonasme) en fin de matinée qui m'a fait plaisir résument le reste du week-end en un bon week-end.

19 octobre 2005

Deux chances sur deux

Lundi matin, victime d'une très grosse flemme, je n'ai, exceptionnellement, pas eu le courage de me lever pour un cours d'archi, le seul de toute la matinée. C'est la première fois que je séchais, cette année.

L'après-midi, on m'annonce dégoûté que le cours n'a pas eu lieu, faute de prof. Sacré coup de chance ! (Pour moi…)

Ce matin, re-belote ! Panne de réveil, et ratage du premier cours… qui n'a pas eu lieu lui non plus !!! Arrivé dans la salle de TP à 10 h, mes camarades, après avoir tenté sans succès de me faire marcher, me révèlent, totalement écœurés par ma chance, que le prof de logique n'était pas là… J'étais hilare pendant une heure !

Moralité : Je joue au Loto cette semaine !

16 octobre 2005

Aïe ! ça fait mal

Il est écrit que nos matchs à Gétigné sont particuliers.

Je suis parti de Pierric à midi. Le temps de me tromper de sortie et de mettre donc un peu plus de temps que prévu, et j'arrive à l'espace Bellevue, théâtre de l'affrontement. Apparemment, je suis le premier. Personne n'est là, pas même nos adversaires !

Petit à petit tous les joueurs arrivent. Je retrouve quelques visages que je n'avais pas vus depuis un bout de temps, Olivier notamment. Ça fait plaisir de parler à ceux que je cotoyais régulièrement du temps où l'on s'affrontait dans les catégories jeunes. Ouiiin, je ne veux pas vieillir !

Les feuilles de match sont prêtes, je joue contre Olivier. Ça tombe bien, je me suis préparé en ce sens. Début du match, je lui place mon gambit Morra. Va-t-il l'accepter ? Il semble hésiter, puis décline le pion. On entre alors dans une variante que j'ai brièvement étudié durant la semaine.

Au fil de la partie, je me rends compte que les pendules sont mal réglées… En effet, le temps de chacun des deux joueurs est censé s'incrémenter de 30 secondes après un coup, hors ce n'est pas le cas… Je quitte ma table et vais en parler au responsable de l'équipe adverse, qui m'assure qu'il n'y a pas de problème. Mouais… À ce moment-là je pressens le chaos qui ne manquera pas de survenir lorsque les premiers joueurs dépasseront le contrôle du temps…

Mais bref, revenons au match. Châteaubriant fait mieux que se défendre. Même sur les derniers échiquiers, nos gamins tiennent le coup. Hugo a une position excellente contre un joueur à 700 points Élo de plus que lui !!! Il finit malheureusement par gaffer et l'on perd notre premier point, mais il peut s'enorgueillir de lui avoir tenu tête.

La partie d'Adrien prend le même chemin, malgré une belle résistance de sa part, et nous sommes mené 2 - 0. Au 6ème échiquier, Paolo joue décontracté et ça lui réussit. Partie nulle contre un adversaire mieux classé de 200 points, le score ne bouge donc pas.

Cinquième échiquier, Rémi fait mieux que résister. Il me demande plusieurs fois s'il peut proposer nulle à son adversaire, ce que bien sûr j'accepte, mais l'autre ne l'entend pas de cette oreille, et continue. Rémi lâchera un pion en finale et s'inclinera, mais il n'a vraiment pas à s'en vouloir.

Entre temps, je marque le premier point pour Châteaubriant, suite à une partie extrêmement intéressante, que j'ai hâte d'analyser à l'ordi. Malheureusement, cette histoire de temps a posé problème. Pour pallier les 30 secondes manquantes à chaque coup, l'arbitre est venu ajouter 20 minutes à chacun. Bref, au lieu d'une cadence Fischer, on se retrouve avec un classique 40 coups 2 h + 1 h KO. Pas très réglementaire, mais bon… Toujours est-il que ça a handicapé Olivier sur la fin, à qui il ne restait que quelques secondes pour une quinzaine de coups. Impossible à tenir, à tel point que je termine la partie en faisant échec et mat.

Au 1er échiquier, Boris a une finale techniquement gagnante, mais il lui reste très peu de temps. Je lui fait confiance, toutefois, il a beau être jeune il a l'habitude de ce genre de situation, je sais qu'il ne laissera pas échapper la victoire, là où d'autres gafferaient sous la pression. Table 3, Bernard est cent fois gagnant et marque logiquement notre deuxième point. Reste Yoann, au 4ème, qui malgré le zeitnot arrive au contrôle de temps dans une finale avec fous de couleur opposée. Quasiment impossible à gagner, que ce soit pour l'un ou pour l'autre. Et alors que Boris s'est imposé, Yoann et son adversaire concluent tous les deux la nulle. Score final : 3 partout.

Très bon résultat, donc. Quasiment que des satisfactions. Avec une équipe diminué par l'absence d'Alexandre, notre meilleur joueur, on tient tête à une très forte équipe, au complet elle. On pouvait même espérer la victoire, ça n'a finalement tenu à pas grand chose. Nos premières tables ont toutes assurés contre des joueurs mieux classés (Olivier a 168 poins de plus que moi, quand même), et les jeunes sont loin d'avoir fait de la figuration, surtout au vu des écarts de classements béants.

La saison est bien entamée !

15 octobre 2005

Brisons le mur

J - 1 avant mon second match d'échecs en tant que capitaine. Un déplacement du côté de Gétigné, théâtre de notre dernier match, la saison passée. Et d'une empoignade – heureusement verbale – mémorable à la fin… Je passe sur les détails, mais c'était houleux ! Malgré cela je n'ai aucune pression particulière à la veille de représenter mon équipe sur terrain adverse (miné ?), juste l'envie de gagner. Difficile, diminués comme nous le sommes, mais réalisable. Rendez-vous demain.
Un autre sujet domine mon esprit pour le moment, de son petit nom Erasmus. J'ai quasiment contacté tous ceux, à la fac, qui pouvaient me renseigner, ainsi j'ai vu un troisième étudiant, fraîchement débarqué de Norvège, vendredi. La lueur qui brillait dans ses yeux à l'évocation de cette année passée là-bas était éloquente… Ne me reste plus qu'une personne, la plus importante, à joindre pour m'élancer concrètement dans ce projet qui me tient à cœur. Mais je suis content d'avoir déjà glâné autant d'informations avant d'aborder le concret. D'autant que les conversations avec mes interlocuteurs, prof et élèves confondus, étaient toutes des plus passionnantes !
Cette année se passe vraiment bien jusqu'à maintenant. La vitesse supérieure vient d'être passée avec les projets qu'il nous faut rendre pour mi-décembre. Tout ce que j'aime ! Prochaine échéance mercredi. J'ai du pain sur la planche.