31 octobre 2012

Un tronc amène

Vous suivez la rivière un certain moment, la conscience bercée par les clapotis de l’eau sur les cailloux. La végétation devient subtilement plus variée au fil de votre progression, quelques fleurs commençant à se glisser timidement au milieu des herbes hautes, égayant le décor forestier de couleurs printanières qui se diversifient au fur et à mesure que la flore s’enhardit.

Vous contournez un bouquet de digitales lorsque vous apercevez, plus loin devant vous, un tronc étendu le long de la rivière. En vous approchant, vous constatez qu’il est creusé dans sa longueur, le quartier manquant offrant au promeneur un banc rudimentaire, faisant face au cours d’eau.

Vous pouvez vous asseoir un instant pour vous reposer si vous le souhaitez. Vous pouvez également continuer votre chemin, revenir sur vos pas, ou vous éloigner de la rivière pour vous enfoncer dans la forêt.

26 octobre 2012

Sous le pont

Vous avancez vers la rivière, descendant avec prudence le petit talus qui la borde, votre main agrippant le parapet du pont pour ne pas glisser. Jetant un œil en dessous, vous remarquez une forme rouge coincée entre les pierres moussues. Vous vous en approchez avec précaution en marchant sur les galets lisses, l’eau fraîche chatouillant la plante de vos pieds. En vous penchant pour ramasser l’objet, vous constatez qu’il s’agit d’une balle de tissu, d’un rouge assombri par l’humidité, en bon état malgré le temps passé dans le lit de la rivière. Après l’avoir essorée quelque peu, vous pouvez la garder avec vous, si vous le désirez. Il n’y a rien d’autre de notable, aussi décidez-vous de remonter sur la berge.

Allez-vous, désormais :
— traverser le pont ?
— longer la rivière en amont :

— sur la rive où vous vous trouvez actuellement ?

— sur la rive opposée ?

— longer la rivière en aval :

— sur la rive où vous vous trouvez actuellement ?

— sur la rive opposée ?

— revenir sur vos pas ?

(Si vous possédez une gourde ou tout autre contenant hermétique, vous pouvez également le remplir avec l’eau de la rivière.)

15 octobre 2012

Un vieux pont de pierre

Vous quittez le sentier et pénétrez dans les frondaisons, tournant le dos à la maisonnette, dont la façade disparaît rapidement derrière le canevas des branches feuillues. Vous progressez lentement au milieu des arbres noueux et séculaires, chacun de vos pas précautionneux faisant naître un crissement de feuilles mortes rassurant quant au bon état de vos tympans.

Après un temps que vous ne parvenez pas à mesurer, votre attention toujours focalisée sur votre environnement immédiat, vous percevez un changement que vous avez tout d’abord du mal à identifier, avant de réaliser que votre ouïe capte enfin un nouveau bruit : celui d’un petit cours d’eau, à quelque distance devant vous. Vous pressez légèrement le pas, et arrivez devant une rivière s’écoulant de votre gauche vers votre droite, passant sous un petit pont de pierre couvert de mousse et de lichen, et qui semble n’avoir pas été franchi depuis longtemps, en témoignent les pierres manquantes tombées à l’eau et polies par les années, ainsi que l’absence, sur chaque rive, de chemin menant au pont. S’il y en a eu un un jour, toute trace a depuis longtemps été recouverte par les ronces et les herbes folles.

Souhaitez-vous :
— regarder sous le pont ?
— le traverser ?
— longer la rivière en amont :

— sur la rive où vous vous trouvez actuellement ?

— sur la rive opposée ?

— longer la rivière en aval :

— sur la rive où vous vous trouvez actuellement ?

— sur la rive opposée ?

— revenir sur vos pas ?

(Si vous possédez une gourde ou tout autre contenant hermétique, vous pouvez également le remplir avec l’eau de la rivière.)