27 octobre 2014

Dans l’obscurité

Vous marchez entre les tombes à une allure que vous voudriez rapide, mais vos mouvements ne semblent pas obéir qu’à votre seule volonté en ce lieu, et c’est à pas lents que vous dépassez les dernières sépultures qui marquent la fin du cimetière de ce côté-ci. Bientôt, vous êtes de nouveau dans les bois, et, petit à petit, la sensation que vous aviez éprouvée en approchant du cimetière s’estompe, comme si l’être invisible qui paraissait vous suivre des yeux jusque-là avait enfin décidé de se désintéresser de vous. N’était-ce vraiment que le fruit de votre imagination ?…

Quoi qu’il en soit, ces pensées sont vite remplacées par d’autres, beaucoup plus terre à terre, car la partie de la forêt que vous arpentez maintenant est particulièrement sombre et dense, et le simple fait d’y progresser exige votre entière attention. Outre le brouillard, toujours présent bien qu’un peu moins épais, la frondaison abondante ne vous permet pas de distinguer grand chose au-delà de votre horizon immédiat. De plus, les arbres ont poussé très proches les uns des autres en cet endroit, et leurs troncs ne vous laissent que peu d’espace pour progresser à travers la végétation touffue. De temps à autre, vous jetez un œil vers les hauteurs dans l’espoir d’attraper un coin de ciel, mais l’épaisse voûte de branches et de feuilles vous l’interdit.

Souhaitez-vous :

  • — continuer à avancer dans la même direction ?
  • — obliquer sur votre droite ?
  • — obliquer sur votre gauche ?
  • — revenir sur vos pas, dans le cimetière ?