01 décembre 2012

Confluent

Vous poursuivez, inlassablement, votre chemin le long de la rivière. Celle-ci se fait paresseuse au fur et à mesure que vous la remontez, le bruit de l’eau vive se muant progressivement en un reposant murmure. Hormis ce son, la forêt est toujours aussi silencieuse.

Un certain temps s’écoule avant que vous n’arriviez en un lieu où la rivière se sépare – ou, plutôt, où deux cours d’eau se rejoignent pour donner naissance à celui que vous suivez —, formant un Y dont vous longez la branche droite vers son sommet. Sur la berge opposée, entre les deux affluents, vous apercevez une petite barque attachée par une corde à un piquet de bois. Malheureusement, elle est hors de portée, et l’eau est trop profonde et le ruisseau trop large pour espérer le franchir à pied — mais il est toujours possible de nager.

Si vous ne souhaitez pas vous jeter à l’eau, il ne vous reste qu’à poursuivre votre chemin le long de la berge ou à revenir sur vos pas. Vous pouvez également laisser la rivière et continuer votre périple à travers les arbres.

23 novembre 2012

Le refuge du corbeau

Vous continuez à remonter la rivière, progressant au milieu d’une frondaison dense au travers de laquelle vous vous frayez tant bien que mal un chemin. Le cours d’eau dessine bientôt un virage sur votre droite, qui vous guide dans une direction perpendiculaire à votre précédent trajet. Vous maintenez ce nouveau cap pendant un long moment, avant que la rivière n’amorce de nouveau un tournant — sur sa gauche, cette fois —, qui lui fait reprendre son orientation précédente.

Vous marchez depuis un court moment au milieu de la végétation touffue lorsque vous tombez sur un imposant et majestueux chêne, aux abords légèrement clairsemés, comme si herbes et ronces s’étaient retirées en signe de respect. Son tronc massif témoigne de l’âge vénérable du grand arbre, dont les longues branches s’étendent comme une aile protectrice au-dessus de la rivière. Perché sur l’une d’elles, un grand oiseau aux plumes de jais vous fixe du regard. Un croassement au timbre guttural jaillit de temps à autre de son bec d’ébène sans que vous puissiez en déterminer le sens, si tant est qu’il y en ait un. Le corvidé finit par détourner son œil de votre personne au bout d’un moment mais sa tête continue à s’orienter de temps en temps dans votre direction, la pupille curieuse.

Vous pouvez reprendre votre chemin sans plus prêter attention au corbeau, que ce soit en poursuivant le long de la rivière — dans la même direction ou en revenant sur vos pas — ou en vous enfonçant plutôt dans les bois, sur votre droite ou derrière vous. Vous avez également la possibilité de vous reposer un instant au pied du chêne, ou, si vous vous sentez l’âme d’un écureuil, essayer de grimper à l’arbre.

17 novembre 2012

Sous le pont (bis)

C’est d’un pas un peu plus assuré que précédemment que vous descendez la légère pente qui borde la rivière — en vous aidant néanmoins de nouveau du parapet de pierre. Une fois sous celui-ci, vous balayez la zone du regard. Vous avez beau, toutefois, scruter attentivement les remous de l’eau dans l’ombre du pont, vous ne repérez rien de neuf.

Vous remontez sur la berge. Désirez-vous, maintenant :
— vous éloigner de la rivière, et vous enfoncer dans les bois, en traversant le pont ou, au contraire, en lui tournant le dos ?
— longer la rivière en amont :

— sur la rive où vous vous trouvez actuellement ?

— sur la rive opposée ?

— longer la rivière en aval :

— sur la rive où vous vous trouvez actuellement ?

— sur la rive opposée ?

10 novembre 2012

Un vieux pont de pierre (bis)

Vous poursuivez silencieusement votre marche le long de la rivière, à contre-sens du courant, remontant les flots tranquilles durant un temps indéfini. Vous retrouvez bientôt le pont de pierre usé par les ans devant lequel vous avez déjà passé.

Vous pouvez le traverser puis reprendre votre progression à travers les arbres ou le long de la rivière, en amont ou en aval. Si vous préférez rester sur la rive actuelle, vous pouvez continuer dans la même direction ou revenir sur vos pas. Vous avez également la possibilité de vous enfoncer dans les bois en laissant le cours d’eau derrière vous. Enfin, si vous le désirez, vous pouvez descendre dessous le pont afin de jeter un coup d’œil.

09 novembre 2012

Un tronc amène (bis)

Vous remontez la rivière un certain moment, goûtant les instants de tranquillité offerts par la sérénité du décor printanier. Vous arrivez bientôt en vue du tronc étendu et partiellement évidé que vous avez croisé plus tôt, et en profitez pour faire une courte pause.

Vous pouvez vous asseoir un instant sur le banc rudimentaire pour vous reposer. Si vous ne souhaitez pas prolonger votre halte, vous pouvez continuer à remonter la rivière, ou vous enfoncer plutôt dans les bois, sur votre droite.

07 novembre 2012

Un soupirail rocheux

Vous poursuivez votre chemin le long du cours d’eau, dont l’humeur change au gré de ses méandres ; tantôt paresseux, tantôt vif, large et profond par moments, mince filet d’eau à d’autres. Les arbres ici sont moins nombreux et leurs troncs moins épais, laissant régulièrement apparaître un soleil parfois éblouissant, des rayons duquel se gorgent les fleurs qui parsèment les espaces laissés par leurs parents de bois et d’écorce.

Votre promenade s’arrête lorsque vous arrivez devant un affleurement rocheux offrant une ouverture par laquelle la rivière s’engouffre et s’en va continuer son périple sous terre. L’entrée du souterrain est trop petite pour que vous puissiez vous y glisser.

Souhaitez-vous :
— continuer à marcher dans les bois, dans la même direction ?
— vous diriger plutôt à gauche ?
— vous diriger plutôt à droite ?
— revenir sur vous pas ?
— vous reposer un instant ?

31 octobre 2012

Un tronc amène

Vous suivez la rivière un certain moment, la conscience bercée par les clapotis de l’eau sur les cailloux. La végétation devient subtilement plus variée au fil de votre progression, quelques fleurs commençant à se glisser timidement au milieu des herbes hautes, égayant le décor forestier de couleurs printanières qui se diversifient au fur et à mesure que la flore s’enhardit.

Vous contournez un bouquet de digitales lorsque vous apercevez, plus loin devant vous, un tronc étendu le long de la rivière. En vous approchant, vous constatez qu’il est creusé dans sa longueur, le quartier manquant offrant au promeneur un banc rudimentaire, faisant face au cours d’eau.

Vous pouvez vous asseoir un instant pour vous reposer si vous le souhaitez. Vous pouvez également continuer votre chemin, revenir sur vos pas, ou vous éloigner de la rivière pour vous enfoncer dans la forêt.

26 octobre 2012

Sous le pont

Vous avancez vers la rivière, descendant avec prudence le petit talus qui la borde, votre main agrippant le parapet du pont pour ne pas glisser. Jetant un œil en dessous, vous remarquez une forme rouge coincée entre les pierres moussues. Vous vous en approchez avec précaution en marchant sur les galets lisses, l’eau fraîche chatouillant la plante de vos pieds. En vous penchant pour ramasser l’objet, vous constatez qu’il s’agit d’une balle de tissu, d’un rouge assombri par l’humidité, en bon état malgré le temps passé dans le lit de la rivière. Après l’avoir essorée quelque peu, vous pouvez la garder avec vous, si vous le désirez. Il n’y a rien d’autre de notable, aussi décidez-vous de remonter sur la berge.

Allez-vous, désormais :
— traverser le pont ?
— longer la rivière en amont :

— sur la rive où vous vous trouvez actuellement ?

— sur la rive opposée ?

— longer la rivière en aval :

— sur la rive où vous vous trouvez actuellement ?

— sur la rive opposée ?

— revenir sur vos pas ?

(Si vous possédez une gourde ou tout autre contenant hermétique, vous pouvez également le remplir avec l’eau de la rivière.)

15 octobre 2012

Un vieux pont de pierre

Vous quittez le sentier et pénétrez dans les frondaisons, tournant le dos à la maisonnette, dont la façade disparaît rapidement derrière le canevas des branches feuillues. Vous progressez lentement au milieu des arbres noueux et séculaires, chacun de vos pas précautionneux faisant naître un crissement de feuilles mortes rassurant quant au bon état de vos tympans.

Après un temps que vous ne parvenez pas à mesurer, votre attention toujours focalisée sur votre environnement immédiat, vous percevez un changement que vous avez tout d’abord du mal à identifier, avant de réaliser que votre ouïe capte enfin un nouveau bruit : celui d’un petit cours d’eau, à quelque distance devant vous. Vous pressez légèrement le pas, et arrivez devant une rivière s’écoulant de votre gauche vers votre droite, passant sous un petit pont de pierre couvert de mousse et de lichen, et qui semble n’avoir pas été franchi depuis longtemps, en témoignent les pierres manquantes tombées à l’eau et polies par les années, ainsi que l’absence, sur chaque rive, de chemin menant au pont. S’il y en a eu un un jour, toute trace a depuis longtemps été recouverte par les ronces et les herbes folles.

Souhaitez-vous :
— regarder sous le pont ?
— le traverser ?
— longer la rivière en amont :

— sur la rive où vous vous trouvez actuellement ?

— sur la rive opposée ?

— longer la rivière en aval :

— sur la rive où vous vous trouvez actuellement ?

— sur la rive opposée ?

— revenir sur vos pas ?

(Si vous possédez une gourde ou tout autre contenant hermétique, vous pouvez également le remplir avec l’eau de la rivière.)

15 septembre 2012

Un puits de pierre (ter)

Ramassant un petit caillou blanc par terre, vous le jetez par-dessus la margelle. Un peu plus d’une seconde plus tard, vous entendez un léger « plouf », signalant l’arrivée du projectile au fond du puits.

À présent, désirez-vous :
— essayer de remonter de l’eau dans le seau ?
— descendre dans le puits à l’aide de la corde ?
— rester vous reposer un instant ?
— vous enfoncer dans les bois derrière la maison ?
— retourner devant la maison ?

Dans ce dernier cas, souhaitez-vous :
— y rentrer à nouveau ?
— quitter le sentier pour vous enfoncer dans les bois qui le bordent sur la gauche ?
— continuer de marcher dans la même direction ?
— revenir sur vos pas ?

09 septembre 2012

Une eau limpide

Vous défaites le nœud qui retenait la corde, libérant cette dernière. Avec précaution, vous la déroulez puis commencez à la lâcher petit à petit, jusqu’à ce qu’un jeu naisse et que vous ne sentiez plus le poids du seau, signalant que vous avez atteint le fond. Vous entreprenez alors le procédé inverse en tirant sur la corde. Le seau vous paraît plus lourd, et lorsque vous le ramenez finalement à la surface, vous constatez qu’il est effectivement rempli presque à ras-bord d’une eau limpide. Vous le posez sur la margelle, laissant la corde traîner sur l’herbe verte.

Désirez-vous boire l’eau du puits ? Si vous possédez un récipient hermétique quelconque (gourde, bouteille…), vous pouvez également le remplir avec le contenu du seau (naturellement, s’il renfermait déjà un autre liquide, il faudra le boire ou le vider avant).

Si vous ne souhaitez pas toucher à cette eau, vous faites redescendre le seau dans le puits, enroulez la corde autour de la poulie et l’attachez de nouveau. Vous pouvez désormais :
— jeter un caillou dans le puits ;
— descendre dans le puits à l’aide de la corde ;
— rester vous reposer un instant ;
— vous enfoncer dans les bois derrière la maison ;
— retourner devant la maison.

Dans ce dernier cas, décidez entre :
— y rentrer à nouveau ;
— quitter le sentier pour vous enfoncer dans les bois qui le bordent sur la gauche ;
— continuer de marcher dans la même direction ;
— revenir sur vos pas.

04 septembre 2012

Un puits de pierre (bis)

Vous faites de nouveau le tour de la maison, derrière laquelle vous retrouvez le petit lopin et le puits de pierre.

Désirez-vous :
— jeter un caillou dans le puits ?
— essayer de remonter de l’eau dans le seau ?
— descendre dans le puits à l’aide de la corde ?
— rester vous reposer un instant ?
— vous enfoncer dans les bois derrière la maison ?
— retourner devant la maison ?

Dans ce dernier cas, souhaitez-vous :
— y rentrer à nouveau ?
— quitter le sentier pour vous enfoncer dans les bois qui le bordent sur la gauche ?
— continuer de marcher dans la même direction ?
— revenir sur vos pas ?

27 août 2012

Près du lit (bis)

Vous retirez les couvertures, regardez sous l’oreiller puis soulevez le matelas, mais rien n’est dissimulé dans le lit. Par acquis de conscience, vous prenez soin de le refaire avant de réfléchir à votre prochaine action :
— retourner près du livre, de la cheminée ou du miroir ;
— sortir de la maison pour :

— en faire le tour,

— quitter le sentier pour vous enfoncer dans les bois qui le bordent sur la gauche,

— continuer de marcher dans la même direction,

— revenir sur vos pas.

05 janvier 2012

Près du lit

Vous faites quelques pas vers le lit. Des plus sommaires, il se compose d’un oreiller posé sur une couverture en laine de mouton recouvrant un matelas rudimentaire reposant sur un sommier de bois fixé à quatre pieds dont la partie supérieure, qui surplombe légèrement le matelas, est taillée plusieurs fois de façon à former quelques évasements successifs en guise de seule décoration.

Il ne semble pas y avoir grand chose d’intéressant, mais les apparences sont parfois trompeuses. Vous pouvez fouiller rapidement le lit pour en avoir le cœur net. Vous pouvez aussi retourner près du livre, de la cheminée ou du miroir, ou bien quitter la maison. En ce cas, choisissez entre :
— en faire le tour ;
— quitter le sentier pour vous enfoncer dans les bois qui le bordent sur la gauche ;
— continuer de marcher dans la même direction ;
— revenir sur vos pas.