07 novembre 2012

Un soupirail rocheux

Vous poursuivez votre chemin le long du cours d’eau, dont l’humeur change au gré de ses méandres ; tantôt paresseux, tantôt vif, large et profond par moments, mince filet d’eau à d’autres. Les arbres ici sont moins nombreux et leurs troncs moins épais, laissant régulièrement apparaître un soleil parfois éblouissant, des rayons duquel se gorgent les fleurs qui parsèment les espaces laissés par leurs parents de bois et d’écorce.

Votre promenade s’arrête lorsque vous arrivez devant un affleurement rocheux offrant une ouverture par laquelle la rivière s’engouffre et s’en va continuer son périple sous terre. L’entrée du souterrain est trop petite pour que vous puissiez vous y glisser.

Souhaitez-vous :
— continuer à marcher dans les bois, dans la même direction ?
— vous diriger plutôt à gauche ?
— vous diriger plutôt à droite ?
— revenir sur vous pas ?
— vous reposer un instant ?

1 commentaire:

Ry a dit…

Bon, ben, je reviens sur mes pas.