23 novembre 2012

Le refuge du corbeau

Vous continuez à remonter la rivière, progressant au milieu d’une frondaison dense au travers de laquelle vous vous frayez tant bien que mal un chemin. Le cours d’eau dessine bientôt un virage sur votre droite, qui vous guide dans une direction perpendiculaire à votre précédent trajet. Vous maintenez ce nouveau cap pendant un long moment, avant que la rivière n’amorce de nouveau un tournant — sur sa gauche, cette fois —, qui lui fait reprendre son orientation précédente.

Vous marchez depuis un court moment au milieu de la végétation touffue lorsque vous tombez sur un imposant et majestueux chêne, aux abords légèrement clairsemés, comme si herbes et ronces s’étaient retirées en signe de respect. Son tronc massif témoigne de l’âge vénérable du grand arbre, dont les longues branches s’étendent comme une aile protectrice au-dessus de la rivière. Perché sur l’une d’elles, un grand oiseau aux plumes de jais vous fixe du regard. Un croassement au timbre guttural jaillit de temps à autre de son bec d’ébène sans que vous puissiez en déterminer le sens, si tant est qu’il y en ait un. Le corvidé finit par détourner son œil de votre personne au bout d’un moment mais sa tête continue à s’orienter de temps en temps dans votre direction, la pupille curieuse.

Vous pouvez reprendre votre chemin sans plus prêter attention au corbeau, que ce soit en poursuivant le long de la rivière — dans la même direction ou en revenant sur vos pas — ou en vous enfonçant plutôt dans les bois, sur votre droite ou derrière vous. Vous avez également la possibilité de vous reposer un instant au pied du chêne, ou, si vous vous sentez l’âme d’un écureuil, essayer de grimper à l’arbre.

17 novembre 2012

Sous le pont (bis)

C’est d’un pas un peu plus assuré que précédemment que vous descendez la légère pente qui borde la rivière — en vous aidant néanmoins de nouveau du parapet de pierre. Une fois sous celui-ci, vous balayez la zone du regard. Vous avez beau, toutefois, scruter attentivement les remous de l’eau dans l’ombre du pont, vous ne repérez rien de neuf.

Vous remontez sur la berge. Désirez-vous, maintenant :
— vous éloigner de la rivière, et vous enfoncer dans les bois, en traversant le pont ou, au contraire, en lui tournant le dos ?
— longer la rivière en amont :

— sur la rive où vous vous trouvez actuellement ?

— sur la rive opposée ?

— longer la rivière en aval :

— sur la rive où vous vous trouvez actuellement ?

— sur la rive opposée ?

10 novembre 2012

Un vieux pont de pierre (bis)

Vous poursuivez silencieusement votre marche le long de la rivière, à contre-sens du courant, remontant les flots tranquilles durant un temps indéfini. Vous retrouvez bientôt le pont de pierre usé par les ans devant lequel vous avez déjà passé.

Vous pouvez le traverser puis reprendre votre progression à travers les arbres ou le long de la rivière, en amont ou en aval. Si vous préférez rester sur la rive actuelle, vous pouvez continuer dans la même direction ou revenir sur vos pas. Vous avez également la possibilité de vous enfoncer dans les bois en laissant le cours d’eau derrière vous. Enfin, si vous le désirez, vous pouvez descendre dessous le pont afin de jeter un coup d’œil.

09 novembre 2012

Un tronc amène (bis)

Vous remontez la rivière un certain moment, goûtant les instants de tranquillité offerts par la sérénité du décor printanier. Vous arrivez bientôt en vue du tronc étendu et partiellement évidé que vous avez croisé plus tôt, et en profitez pour faire une courte pause.

Vous pouvez vous asseoir un instant sur le banc rudimentaire pour vous reposer. Si vous ne souhaitez pas prolonger votre halte, vous pouvez continuer à remonter la rivière, ou vous enfoncer plutôt dans les bois, sur votre droite.

07 novembre 2012

Un soupirail rocheux

Vous poursuivez votre chemin le long du cours d’eau, dont l’humeur change au gré de ses méandres ; tantôt paresseux, tantôt vif, large et profond par moments, mince filet d’eau à d’autres. Les arbres ici sont moins nombreux et leurs troncs moins épais, laissant régulièrement apparaître un soleil parfois éblouissant, des rayons duquel se gorgent les fleurs qui parsèment les espaces laissés par leurs parents de bois et d’écorce.

Votre promenade s’arrête lorsque vous arrivez devant un affleurement rocheux offrant une ouverture par laquelle la rivière s’engouffre et s’en va continuer son périple sous terre. L’entrée du souterrain est trop petite pour que vous puissiez vous y glisser.

Souhaitez-vous :
— continuer à marcher dans les bois, dans la même direction ?
— vous diriger plutôt à gauche ?
— vous diriger plutôt à droite ?
— revenir sur vous pas ?
— vous reposer un instant ?