07 décembre 2014

Le dernier silence (bis)

Rebroussant chemin, vous arrivez bientôt aux abords du cimetière. La sensation de malaise que vous avez ressentie plus tôt est toujours présente, même si vous n’arrivez pas à en déterminer la cause. Peut-être est-ce simplement dû à la nature du lieu, sépulcral rappel de la nature mortelle des hommes.

Vous vous promenez quelques instants au milieu des sépultures. Allez-vous :

  • — continuer à déambuler ainsi ?
  • — vous asseoir un moment sur l’une des tombes ?
  • — quitter le cimetière :
    • — par le côté opposé à celui par lequel vous avez pénétré ?
    • — par ce dernier, revenant sur vos pas ?
    • — en obliquant sur votre gauche, regagnant le lac ?
    • — en obliquant sur votre droite, vous enfonçant davantage dans la forêt ?

27 octobre 2014

Dans l’obscurité

Vous marchez entre les tombes à une allure que vous voudriez rapide, mais vos mouvements ne semblent pas obéir qu’à votre seule volonté en ce lieu, et c’est à pas lents que vous dépassez les dernières sépultures qui marquent la fin du cimetière de ce côté-ci. Bientôt, vous êtes de nouveau dans les bois, et, petit à petit, la sensation que vous aviez éprouvée en approchant du cimetière s’estompe, comme si l’être invisible qui paraissait vous suivre des yeux jusque-là avait enfin décidé de se désintéresser de vous. N’était-ce vraiment que le fruit de votre imagination ?…

Quoi qu’il en soit, ces pensées sont vite remplacées par d’autres, beaucoup plus terre à terre, car la partie de la forêt que vous arpentez maintenant est particulièrement sombre et dense, et le simple fait d’y progresser exige votre entière attention. Outre le brouillard, toujours présent bien qu’un peu moins épais, la frondaison abondante ne vous permet pas de distinguer grand chose au-delà de votre horizon immédiat. De plus, les arbres ont poussé très proches les uns des autres en cet endroit, et leurs troncs ne vous laissent que peu d’espace pour progresser à travers la végétation touffue. De temps à autre, vous jetez un œil vers les hauteurs dans l’espoir d’attraper un coin de ciel, mais l’épaisse voûte de branches et de feuilles vous l’interdit.

Souhaitez-vous :

  • — continuer à avancer dans la même direction ?
  • — obliquer sur votre droite ?
  • — obliquer sur votre gauche ?
  • — revenir sur vos pas, dans le cimetière ?

15 août 2014

Le dernier silence

Vous vous engagez à travers les arbres, laissant derrière vous le lac. Votre progression, assujettie à votre champ de vision restreint par l’omniprésent voile gris, est lente et fatigante, et vous faites régulièrement de courtes pauses pour évacuer quelque peu la fatigue de vos jambes devenues lourdes. Une impression fugace vous tenaille à ces occasions ; vous avez, en effet, la sensation que quelqu’un vous observe. Vous avez beau tourner la tête dans toutes les directions, toutefois, la seule âme qui semble vivre en ces lieux est la vôtre.

Vous persévérez, progressant au milieu de racines et de branches de plus en plus noueuses et tordues, prenant garde aux ronces qui semblent particulièrement pullulantes en ce lieu décidément hostile. Le brouillard occulte tellement votre vue que ce n’est qu’au dernier moment que vous réalisez que la foule sylvaine s’est brutalement éclipsée et qu’à vos yeux s’offre désormais un tout autre décor.

Vous êtes au milieu d’un cimetière.

Où que votre regard porte, les tombes s’étendent et les stèles se dressent, enveloppées par des volutes de vapeur qui confèrent au lieu un caractère fantomatique des plus congrus. La brume, bien qu’omniprésente, est un peu moins dense et vous permet d’estimer qu’une centaine de sépultures se trouvent ici. Et bien que le silence soit plus que jamais céans, vous ne l’auriez pas remarqué si même vos propres pas ne vous donnaient l’impression d’émettre moins de bruit que de coutume…

Que souhaitez-vous faire ?

  • — Déambuler au milieu des tombes ?
  • — Vous asseoir un moment sur l’une d’entre elles ?
  • — Quitter ce lieu au plus vite :
    • — en traversant le cimetière, selon la direction que vous suiviez en y entrant ?
    • — dans le sens opposé, revenant ainsi sur vos pas ?
    • — en suivant un virage à quatre-vingt-dix degrés sur votre gauche ?
    • — en suivant un virage à quatre-vingt-dix degrés sur votre droite ?

09 août 2014

De l’autre côté du lac

Avec une pointe de regret, vous vous éloignez du mausolée et regagnez le lac par la rive opposée à celle que vous avez foulée en émergeant de l’eau. Une familière sensation de fraîcheur vous saisit cependant que votre corps disparaît progressivement dans l’étendue grise, jusqu’à ce que seule votre tête en dépasse. Quelques brassées vous éloignent rapidement de l’île, qui disparaît bientôt sous l’omniprésent brouillard. À l’aveugle, vous continuez à nager quelques instants dans la même direction, le cœur en proie à une légère appréhension.

Ce sentiment s’estompe au moment où vous vous sentez reprendre pied. Vous vous redressez alors et après quelques instants l’eau cesse de ralentir vos pas et se met a ruisseler de tout votre corps tandis que votre pied humide vient s’enfoncer légèrement dans un sol de terre meuble. Quelques foulées supplémentaires vous permettent de distinguer vaguement, à quelque distance devant vous, les contours de plusieurs arbres, semblant indiquer que la forêt reprend ses droits à partir d’ici. La brume est trop épaisse, toutefois, pour que vous puissiez voir à plus de quelques mètres.

Que désirez-vous faire ?

  • — vous enfoncer dans la forêt et la brume ?
  • — longer la rive sur votre gauche ?
  • — longer la rive sur votre droite ?
  • — retourner dans l’eau et nager de nouveau en direction de l’île ?

20 juin 2014

Une bien étrange serrure (sexies)

Une nouvelle fois, vous glissez vos doigts dans la serrure et en palpez l’intérieur. Vous ne remarquez rien de plus de notable.

Souhaitez-vous désormais :
— essayer d’ouvrir la porte ?
— regarder à travers la serrure ?
— quitter l’îlot à la nage :

— dans la direction d’où vous venez ?

— dans la direction opposée, de l’autre côté de l’île ?

— en direction de la chaîne montagneuse ?

— dans la direction opposée à la montagne ?

19 juin 2014

Une bien étrange serrure (quinquies)

Vous vous accroupissez et approchez votre œil de la serrure afin d’essayer d’apercevoir ce qui se trouve de l’autre côté de la porte. Il fait sombre, et vous avez du mal à distinguer quoi que ce soit mais il vous semble quand même déceler les premières marches d’un escalier s’enfonçant dans le sol.

L’ampleur anormale de la serrure vous permet d’en examiner également l’intérieur. Chose curieuse, le pêne — normalement actionné par la clef et qui permet de verrouiller ou de déverrouiller la porte — paraît absent. En fait, vous ne repérez aucun mécanisme, comme si quelqu’un avait simplement creusé un trou dans la porte et, dans un élan de fantaisie, s’était amusé à lui donner la forme d’une clef.

Que désirez-vous faire, à présent ?
— essayer d’ouvrir la porte ?
— glisser vos doigts à l’intérieur de la serrure ?
— quitter l’îlot à la nage :

— dans la direction d’où vous venez ?

— dans la direction opposée, de l’autre côté de l’île ?

— en direction de la chaîne montagneuse ?

— dans la direction opposée à la montagne ?

17 juin 2014

Une bien étrange serrure (quater)

De nouveau, vous actionnez la poignée, mais la porte résiste obstinément à votre poussée.

Souhaitez-vous désormais :
— regarder à travers la serrure ?
— glisser vos doigts à l’intérieur ?
— quitter l’îlot à la nage :

— dans la direction d’où vous venez ?

— dans la direction opposée, de l’autre côté de l’île ?

— en direction de la chaîne montagneuse ?

— dans la direction opposée à la montagne ?

14 juin 2014

Une bien étrange serrure (ter)

Vous introduisez vos doigts dans la serrure. Le métal est froid mais vous ne remarquez rien de particulier tandis que vous cherchez le verrou en tâtonnant de l’index et du majeur.

Que désirez-vous faire, à présent ?
— essayer d’ouvrir la porte ?
— regarder à travers la serrure ?
— quitter l’îlot à la nage :

— dans la direction d’où vous venez ?

— dans la direction opposée, de l’autre côté de l’île ?

— en direction de la chaîne montagneuse ?

— dans la direction opposée à la montagne ?

09 juin 2014

Une bien étrange serrure (bis)

Vous saisissez la poignée, la tournez et exercez une pression sur la porte mais celle-ci résiste. Sans surprise, elle est verrouillée.

Souhaitez-vous désormais :
— regarder à travers la serrure ?
— glisser vos doigts à l’intérieur ?
— quitter l’îlot à la nage :

— dans la direction d’où vous venez ?

— dans la direction opposée, de l’autre côté de l’île ?

— en direction de la chaîne montagneuse ?

— dans la direction opposée à la montagne ?

08 juin 2014

Une bien étrange serrure

Vous approchez à pas prudents du mausolée. La porte qui en garde l’entrée est massive : faite de bronze, elle est haute de plus de deux mètres et large d’au moins un et demi. Le plus frappant, cependant, sont les compliqués et chaotiques motifs géométriques dont elle est ornée. Là où l’on serait en droit d’attendre de belles formes régulières s’entremêlent lignes brisées et figures aux côtés inégaux, comme si l’auteur avait dans un souhait désespéré décidé de tordre sa création dans tous les sens pour lui arracher tout semblant d’alignement.

Vos yeux se posent sur la poignée ouvragée, et vous ne pouvez retenir un léger sursaut de surprise : la serrure, béante, a la forme d’une clef vue de profil ! De haut en bas, on distingue nettement l’anneau, l’embase, la tige et le panneton, comme si les contours avaient été calqués sur la silhouette de la clef et non sur son extrémité. Quel étrange verrou est-ce là ?

Souhaitez-vous :
— essayer d’ouvrir la porte ?
— regarder à travers la serrure ?
— glisser vos doigts à l’intérieur ?

Vous pouvez aussi décider de quitter l’îlot à la nage. Dans ce cas, préférez-vous repartir :

— dans la direction d’où vous venez ?

— dans la direction opposée, de l’autre côté de l’île ?

— en direction de la chaîne montagneuse ?

— dans la direction opposée à la montagne ?

29 avril 2014

Un mausolée dans la brume (bis)

Restant à mi-distance du mausolée et de la rive, vous entreprenez de faire le tour de l’îlot. Vos pieds s’enfoncent légèrement dans la terre, laissée à nu en de nombreux endroits par une herbe rare et gorgée d’eau. Contournant le bâtiment par la droite, vous apercevez le cadre d’une porte massive et rectangulaire encastrée dans le mur du monument. Vous terminez rapidement le tour du mausolée, pour constater, sans surprise, que les autres murs sont nus. Vous jetez également des coups d’œil réguliers à l’horizon pendant que vous marchez, mais le brouillard reste trop épais pour distinguer quoi que ce soit au-delà de quelques mètres. Seule la silhouette désormais familière de la chaîne de montagnes point péniblement à travers la brume.

Qu’allez-vous faire, à présent ?
— vous approcher du monument ?
— traverser le brouillard à la nage :

— dans la direction d’où vous venez ?

— dans la direction opposée, de l’autre côté de l’île ?

— en direction de la chaîne montagneuse ?

— dans la direction opposée à la montagne ?

12 avril 2014

Un mausolée dans la brume

Battant de vos pieds et de vos bras de façon à vous éloigner du rivage, vous vous enfoncez dans la brume. Au bout de quelques instants, le brouillard vous entoure entièrement et vous ne parvenez plus à distinguer quoi que ce soit au-delà de cette barrière grise et froide, comme si vous flottiez dans un nuage. La sensation a quelque chose d’oppressant. Vous persévérez à nager dans la même direction, cependant.

Bientôt, le rideau vaporeux semble se déchirer partiellement, et vous distinguez les contours d’une île jusque-là masquée par le brouillard. Vous redoublez d’efforts pour en atteindre rapidement la berge, sur laquelle vous posez vite le pied. Le bout de terre qui émerge ainsi du lac est davantage un îlot qu’une île, en vérité, ses dimensions n’étant pas bien grandes. Sans le noyer complètement, la brume le plonge dans un flou humide et grisâtre qui paraît recouvrir vos yeux d’un voile lugubre, voile qui finit toutefois par s’estomper en partie à mesure que vos sens s’acclimatent à leur environnement.

Vous parvenez alors à discerner la silhouette d’une grande bâtisse, au centre de l’île. Carrée, elle est faite de deux étages. Le second, plus petit, est cerné de colonnes reposant sur le premier et soutenant un toit de forme pyramidale. L’aspect de l’ensemble, à la fois dépouillé et majestueux, vous fait penser à un mausolée.

Souhaitez-vous :
— vous approcher du monument ?
— faire un rapide tour d’icelui et de l’île ?
— traverser le brouillard à la nage, dans l’autre sens ?

05 avril 2014

Au milieu du lac

Votre colonne vertébrale est parcourue de frissonnements tandis que vous pénétrez lentement dans l’eau bleue du lac, jusqu’à ce que, bientôt, seule votre tête émerge. L’espace d’un moment, le reste de votre corps demeure paralysé par la fraîcheur de ce bain improvisé. Au bout de quelques instants, toutefois, vous finissez par vous habituer à la température, et commencez à nager. Quelques brasses vous éloignent rapidement du rivage, et vous vous détendez progressivement, profitant de la sensation agréable et vivifiante de l’eau claire sur votre peau. Vous êtes un peu plus proche de la brume, désormais, mais cette dernière demeure impénétrable au regard. Si vous voulez découvrir ce qu’elle cache, il vous faudra vous aventurer plus en avant.

Allez-vous :
— traverser le rideau gris formé par le brouillard ?
— nager vers le massif montagneux ?
— dériver dans l’autre direction, le long de la lisière de la forêt ?
— revenir sur la berge (auquel cas, vous devez décider par quel côté de l’embouchure vous regagnez la terre ferme : le côté proche de la montagne ou le côté opposé) ?
— rester encore un moment dans l’eau ?