28 novembre 2005

Tournis

Je ne sais plus où donner de la tête, en ce moment…
Je ne sais pas qui a dit « Le temps, c'est de l'argent », mais il avait raison… C'est quand on manque des deux qu'on s'en rend compte.
Sigh…

5 commentaires:

Andrea a dit…

Le temps est bien plus précieux que l'argent, le temps ne se rattrappe pas,l'argent peut se gagner et fructifier.

Et si on est toujours condamné à courrir après nos précieuses minutes, nous ne sommes pas maudits ad vitam aeternam dans la déche :-)

Ry a dit…

Je te rejoindrais sur la préciosité du temps, Constance, mais pour des raisons légèrement différentes.

Objectivement, on peut évaluer les pertes de temps (sablier, cadran solaire, montre etc) comme les pertes d'argent (relevés de compte etc). Mais l'on peut aussi accorder une valeur extrêmement subjective au temps et (et dans une plus ou moins grande mesure) à l'argent et, ainsi, hiérarchiser les pertes.

Exemple : le temps que j'aurais pu passer à lire Harry Potter me coûte plus que le temps que j'aurais pu passer à faire mes mots croisés mais moins que le temps que j'aurais pu passer avec mes proches. Autre exemple : l'argent que j'aurais pu mettre dans ce simple magazine me fait moins de tort que l'argent que j'aurais pu mettre dans telle ou telle fringue.

Inquantifiables, ces pertes subjectives sont de fait inestimables et, de toutes, les plus préjudiciables. Faut-il le déplorer pour autant ? Les hiérarchies de valeurs établies par chacun manifestent aussi l'individualité... Dialectique de la douleur et de l'existence propre à chacun.

Andrea a dit…

Disons que l'argent reste une propriété matérielle alors que le temps est non seulement physique mais aussi spirituel. Il est les atomes de notre mémoire, de nos souvenir.

L'argent peut se regagner, on peut différer un achat mais on ne pourra jamais revenir sur une opportunité, un choix.

Ry a dit…

Oui. D'autant plus spirituel et crucial que le temps est aussi un euphémisme pour la... mort.

(cf. l'expression : "Untel a fait son temps").

Andrea a dit…

Une constation que les Romains, civilisation à l'instar du Moyen-Age du memento mori -souviens toi que tu vas/qu'il faut mourir, magnifique usage de l'impératif futur- avaient brillament résumé dans ses deux maximes:

*Omnes secant, ultima necat
Chacune vous retranche quelque chose, la dernière vous supprime.

*Omnes verberant, ultima necat
Toutes les heures frappent, la dernière tue