20 septembre 2006

Summary

La suite de mes « aventures » en Irlande, avec pour commencer un petit descriptif des cours que je suis à DkIT.

On commence par l'anglais, puisqu'après tout je suis là avant tout pour la langue de Shakespeare, ou plutôt celle de James Joyce, en l'occurrence. Je n'ai pas vraiment de point de comparaison, mais je trouve que les Irlandais parlent très vite (j'y reviendrai). Ce n'est pas le cas, fort heureusement, avec la prof d'anglais, dont – honte à moi ! – j'ignore le nom. Il faut dire qu'on n'a eu qu'un seul cours, si l'on excepte le test d'anglais d'il y a une semaine et demie et la remise des résultats, vendredi dernier. Avec une marque de 55 (sur 76) qui, by the way, est loin de refléter la réalité, j'étais censé intégrer le premier niveau des deux groupes prévus pour ce module. Mais les emplois du temps ne pouvant pas être plus mal gérés qu'à DkIT (dixit la prof), il n'a pas encore été possible de trouver des horaires qui puissent coller avec tous nos emplois du temps différents… En parlant de ça, j'ai appris que je devais à nouveau changer un module, au second semestre, car il ne pourra pas être fait. Encore un joyeux bazar en perspective.

Donc, l'anglais. Prof très sympa et compréhensive (dans tous les sens du terme), cours abordable, ça deviendra peut-être ma matière préférée ! Elle court d'ailleurs sur toute l'année.

Viens ensuite un module de troisième année. Je suis en Master 1, donc en quatrième année, mais les cours ont été choisis de façon à coller le plus possible avec le cursus nantais. Il a donc fallu piocher Software engineering en troisième année. Pas de technique dans ce cours, il s'agit plus d'apprendre à gérer le processus de développement d'un logiciel du début à la fin, j'ai en fait l'impression que c'est presque un boulot de cadre. Le professeur est une femme, Cornelia Connoly, jeune, dynamique et des plus sympathiques. Je comprends relativement bien ce qu'elle dit, et pour le moment tout se passe bien.

Software process management. Ce n'est en fait rien d'autre que la suite du cours précédent, en quatrième année… N'allez pas chercher de logique là-dedans, il n'y en a pas. Même prof et principe du cours identique.

WAN technologies. Pour le moment nous n'avons eu qu'une petite mise en pratique qui consistait à configurer un petit réseau. C'est quelque peu différent de ce qu'on a pu voir à Nantes, mais il est difficile de se faire une opinion après seulement un cours, d'autant qu'avec deux autres camarades, français, nous sommes arrivés au milieu de la séance du fait que la remise des résultats du test d'anglais était programmée à la même heure. Je vous dis, les emplois du temps… Le professeur est encore une femme, Frances Byrne, et semblait quelque peu exaltée, voire au bord de la crise d'hystérie, lors du lab (TP), du fait des pannes successives du matériel et de l'odeur de brûlé qui flottait par moments (véridique). Mais, à l'instar de tous ses collègues, elle semble réellement sympathique et accessible.

Artificial intelligence. Un module qui me plaît beaucoup, même s'il ressemble énormément à ce qu'on a pu faire à Nantes en Logique. Le professeur se nomme Shane Dowdall, et tout comme Cornelia il est jeune, dynamique et extrêmement intéressant. Il parle un peu plus vite que sa collègue, mais reste compréhensible.

Distributed programming. Encore un module (troisième année, comme pour Software engineering) qui ressemble à un cours de l'année dernière, sur les processus en Java. Heureusement, en fait, car le prof, Brendan Ryder, parle incroyablement vite. C'est le plus difficile à comprendre. À côté de ça il ressemble beaucoup à Shane, mais son débit de paroles est extrêmement stressant, surtout dans le cadre du cours suivant :

Project & research methodology. De même que l'anglais, ce cours durera toute l'année, même s'il changera de nom au second semestre. C'est en fait un projet qu'il faut mener à bien, ce semestre étant davantage consacré aux recherches, le suivant à la programmation proprement dite. J'avoue stresser quelque peu. J'ai terminé par ce module aujourd'hui, m'efforçant tant bien que mal de saisir ce que le prof disait. Je n'ai pas encore choisi mon projet dans la liste des sujets proposés, j'espère le faire demain (donc aujourd'hui mercredi, pas encore Internet à la maison). Dix heures de travail par semaine, selon Brendan, pour le mener à bien. On verra si je tiens la cadence.

Voilà. Contrairement à Nantes, tous ces modules (et bien sûr ceux du second semestre) doivent être validés pour que je puisse passer en M2. J'espère bien arriver jusque-là, mais alors je risque de me retrouver avec un certain retard vis-à-vis des étudiants français, qui verront en même temps des matières un peu plus poussées. Ça risque d'être folklorique, mais j'étais prévenu. Anyway, je n'ai pour l'instant pas vraiment la tête à l'année prochaine !

À côté de ça, la vie suit son cours. Je suis l'un des rares Erasmus à vivre chez l'habitant, les autres étant regroupés sur le campus. Ça a ses avantages et ses inconvénients. C'est la fête tous les soirs sur le campus, depuis la rentrée, et certains camarades commencent déjà à tirer des têtes de zombies. ^^ Étant à l'écart de ces tentations, je pourrai bosser normalement et décompresser quand je le veux, comme vendredi dernier (mais c'était un vrai pub – le McManus –, cette fois !). Il faut dire que la rentrée est particulièrement festive. Ils appellent ça la Fresher Week. Une soirée était programmée hier, au Ambers (Amber's ?). Quoi qu'en fait, je crois qu'il y en a tous les lundi et jeudi. Bref, pas mal d'étudiants y sont allés. Ce midi, c'était concert et barbecue à DkIT, pour souhaiter la bienvenue aux nouveaux étudiants. Hamburgers (deux pour moi) et hot-dogs gratuits. ^^ En passant, j'ai découvert, ahuri, hier, le College bar où les étudiants viennent boire une Guiness entre deux cours. On n'a pas ça en France. ^^

Demain (aujourd'hui), inscription aux différents clubs & societies, et je crois que quelque chose de particulier est programmé en même temps. Je pense opter pour le club d'échecs et l'escrime (même si pas médiévale, snif). Jeudi, nouvelle soirée en perspective, the Fresher Extravaganza (mais où vont-ils pêcher ce nom-là ?) au Sky Night Club (même remarque). Bref, c'est vraiment très, très festif. Je me demande ce que nous réserve la semaine prochaine…

See you !

6 commentaires:

Darkvosinh a dit…

Ben dis donc... Quel programme.

Content de voir que tout se passe au mieux. Et aussi que tu puisses dénéficier d'une ambiance "studieuse" à la maison, pour mieux pouvoir faire la fiesta ensuite.

Par contre, la Guiness entre 2 cours, je suis pas sur. Ca peut être préjudiciable à la compréhension du second ^^

Prends soin de toi

A bientôt.

Anonyme a dit…

Moi je dirais qu'il faut en profiter un max!!! N'oublie pas d'aller rencontrer la jeune fille locale (ou pas) quand même. C'est en étant étudiant qu'on fait le plus de rencontres et vu la voie que tu as choisi (l'info) t'es pas prêt d'en trouver dans ta carrière...

Ry a dit…

Arf, quel enchaînement entre Eric et Xav' : alcool, fille, ... Mais quel meilleur endroit qu'un pub pour suivre ces virils conseils ? Et donc, ma foi, si salle de concert atténante il y a : profites-en toujours pour découvrir la musique locale non mais ^_________^

BiZzzz !

Andrea a dit…

Ah le pub de la fac :) A DCU on en avait un aussi où nous passions nos jeudi soir ! Il était dans le Hub qui contenait les salles de spectacles et le lundi on trouvait toujours en face une cinquantaine de bidons de bierre vides. Sinon pour les tentations, si on veut, on peut resister d'ailleurs notre chambrée était assez pantoufflarde ^^;;; Alors au MacManus tu as vu des photos dédicacées des nièces et du neveu du propriétaire?

Anonyme a dit…

J'ai vu une vieille affiche des Corrs que j'aurais prise en photo si j'avais eu mon appareil, qui ne saurait tarder à arriver maintenant. Donc j'aurai sûrement une autre occasion. ^^

Merci à tous pour vos messages. ;-)

Andrea a dit…

Eh eh pas que la langue de James Joyce mais aussi celle de Wilde et de Swift ^^