04 mars 2005

Réminiscence

Sourde angoisse tapie dans les tréfonds de mon enfance. Peur de l'inconnu. Peur de l'impossible. D'une difficulté que le stress s'acharne à dépeindre en impasse.

Stress. Peur. Comment ? Vertige.

Que je n'aime pas ces moments qui précèdent une épreuve difficile. Épreuve scolaire en l'occurrence, c'est la période. De toute façon, seule l'école a déjà par le passé provoqué en moi cette espèce d'angoisse presque existentielle. C'est assez étrange, et je ne cherche pas à me l'expliquer. C'est comme ça, dans mon caractère. Une partie de moi.

Je me souviens de moments où devant la difficulté, devant quelque chose qui me paraissait impossible (au sens premier du terme) je me mettais quasiment à pleurer. Des larmes de peur. C'est bizarre.

Heureusement, ce sentiment est quelque peu adouci par l'excitation et le plaisir de travailler sur quelque chose que j'aime : la programmation. Dommage qu'il n'y ait pas que ça… Avec les maths… Curieusement, le fait que cette année j'arrive à m'en sortir à peu près (même si ce n'est pas encore ça) me fait davantage stresser, imaginer les résultats, les conséquences, et du coup ce sentiment étrange me tenaille un peu plus.

À la réflexion, je pense que je viens de comprendre de quoi il s'agissait : la peur du vide.

Vide de l'inconnu, de l'incompréhension. Vide de l'avenir, si jamais… Non, je me refuse de l'envisager. Je n'ai cessé d'y croire jusque-là, nulle envie qu'un souvenir fantôme vienne ébranler la foi que j'ai en cette année.

Je crois bien que les longues soirées comme celle-ci sont un terreau fertile pour ce genre de pensées. Je devrais peut-être l'écourter. Mais je n'ai pas encore fini. Cercle vicieux.

Mieux vaut ne pas s'attarder davantage.

2 commentaires:

La Blondasse a dit…

Je crois que c'est notre lot quotidien, à nous, pauvres étudiants. A se demander ce qui est pire : les examens en eux-même ou les résultats.
Mon coeur s'est arrêté de battre plus d'une fois sur le chemin qui me menait aux feuilles avec tout plein de chiffres dedans, j'ai dû perdre aussi une dizaine de kilos entre noeud à l'estomac, boule dans la gorge, nausées (et autres que je ne citerai pas ici ^^)
L'angoisse d'un vide, d'une déception, celle des autres ou celle de notre personne.
En tout cas, t'en fais pas, tout ira bien: après tout, c'est ton tour cette année (on fait un pari ? ^_____________^)

Anonyme a dit…

Oh oui, un pari ! ^__________^ Je serais ravi de perdre, ce coup-ci. :ppp

Comme tu le dis, je me demande lequel est le pire de l'examen ou de l'attente qui suit. Vivement mercredi prochain, tiens, que je sois au moins en partie fixé !

Enfin, wait and see.

P. S. : Chapitre 8 excellent. Vivement le 9. :)

P. P. S. : Puisque je suis là et que je n'ai pas encore eu l'occasion de le faire, félicitations pour Une âme ! Je peux te dire qu'il mérite largement ce qui lui arrive. :)

(Mon cerveau embrumé se dit que je devrais peut-être aller poster ce commentaire à l'endroit approprié, en fin de compte. Je vais y trainer mes guêtres dès que j'aurais fini d'élucubrer dans cette parenthèse, ça y est j'ai fini.)