30 mars 2005

Aléas

Les aléas de la vie, dit-on en employant le mot par lequel les Romains désignaient le hasard…

Est-ce le hasard qui a voulu une pareille issue ? Je me le demande, parfois, tant j'ai l'impression que rien ne pouvait empêcher cette conclusion (?). Je ne crois pas au destin. Pourtant, ces deux lignes de vie dessinées sur la grande feuille blanche de l'Univers paraissent bel et bien tracées de sa main.

Je regrette qu'on en soit arrivé là, je ne regrette pas le chemin parcouru. Incompréhension, voilà tout. Jusqu'au bout, j'aurais tout fait pour essayer de lutter contre elle, mais l'adversaire était trop fort. Au moins, cette fois, je ne suis pas à genoux. Les cicatrices et les blessures, je suis heureux de les avoir reçues, car elles en valaient la peine. Il faut toujours croire en ce à quoi on tient. Même maintenant, aussi paradoxal que cela puisse paraisse, j'y crois toujours.

Je regrette simplement que tes souvenirs emportent avec eux un visage, ce visage qui t'a fait fuir, qui n'est pas le mien…

Et maintenant ? Le bonheur, j'espère. Sans doute ne le saurai-je jamais. Sans doute ne pouvais-je pas y assister, et sans doute est-ce pourquoi les deux lignes ont fini par se séparer.

Do cvidanija.

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