20 mars 2005

Les joies de la fatigue

Ah ! ce sentiment abrutissant d'épuisement total après un week-end de jeu en réseau, un vrai bonheur. ^^

Dire que je me sentais justement extrêmement fatigué cette semaine, au point de m'en demander si le problème n'était pas médical. Du coup, à la fin des cours retour à la maison (située dans le dernier patelin de la préhistoire, pour ceux qui ne sauraient pas), et rendez-vous chez le médecin. Prise de sang à effectuer, programmée pour le lendemain matin (heureusement que mon père est infirmier).

Pour une fois que je rentre à peu près tôt un vendredi (d'habitude on rentre à deux, mon frère et moi, de Nantes, et il termine plus tard que moi), je décide d'aller faire un tour au club d'échecs histoire de les gratifier de ma deuxième visite de l'année (ben oui, on a les horaires qu'on peut :( ). Manque de chance, c'est le soir que presque tout le monde a choisi pour ne pas être là ! Enfin, ça me fait quand même une soirée à jouer (dont une pittoresque tentative à l'aveugle), et un retour à la maison (situé dans le… ah, je vous l'ai déjà dit ?) vers minuit. Consultation de ma boîte aux lettres électronique, qui m'annonce que ce n'est pas encore l'heure d'aller me coucher. Hop, au boulot ! Me voilà à farfouiller le net à la recherche d'antiquités de la télévision, mais comme c'est pour une noble cause (j'en aperçois une au fond qui rigole !), ça me tient à cœur et en haleine jusqu'à 3 h du mat'… Autant vous dire que je ne suis guère en forme. Toutefois, le jour étant ce qu'il est, et sachant que j'aurai très peu de temps le lendemain (du moins le crois-je…), je trouve la force de rédiger deux messages qui ne peuvent pas attendre. Je n'aime guère écrire quelque chose lorsque je suis aussi peu lucide, mais je n'ai pas le choix, c'est cette nuit ou en retard !

Sur ce, je rejoins béatement mon lit, sous le regard de mon sadique de réveil près à hurler je ne sais quelles agressivités radiophoniques dans deux heures. Mais il semble que j'ai sous-estimé mon pouvoir de surdité (à moins que je ne sois allé lui clouer le bec en somnambulant ?) Toujours est-il que mon père vient frapper à ma porte à 7 h, heure à laquelle je me lève donc. Rah ! Bon, pas le temps de faire ce que je voulais faire et qui n'est toujours pas fait, ça attendra demain matin (en espérant que j'arrive cette fois à entendre le réveil !). Pas le temps pour la prise de sang évoquée plus haut, ça attendra également lundi (demain, donc).

Quand je pense que, pendant ce temps, certains s'étripent dans la joie et la bonne humeur à un peu moins de cent kilomètres de là… Et que je n'ai pu les rejoindre dès vendredi à cause d'un cours fort judicieusement placé le samedi matin, ce même cours qui m'a obligé à cette nuit écourtée.

Donc, préparation des affaires et du matériel, direction Nantes et la fac' de médecine (non, je ne me suis pas découvert une vocation en une nuit, c'est juste que le cours est commun à plusieurs fac'). Exploit, j'arrive presque à l'heure. Problème, tout le monde est devant l'amphi, à attendre le prof…

Une demi-heure plus tard, force est de constater qu'il a dû oublier le cours… (On a changé de prof, il faut dire.) Et moi, je suis venu pour rien ! >___<>

4 commentaires:

Andrea a dit…

Ooooh je ne me permettrai jamais de me moquer de cette "noble cause", les archives c'est sacré de par chez nous !!

Par contre, devant tant d'enthousiasme, I am quite perplexed, même pas un mouvement d'humeur contre cette ultime requête au dernier moment. You're a brave my lord ^_____^...Non sérieusement ce doc' il va être siné si cela continue par CJ/DS/IL/JBL! ^^; Thxs a lot!

Constance pour la collectivisation du travail et des souffrances du labeur et des nuits blanches

Anonyme a dit…

Eh, où est passée la seconde moitié de mon texte ???

La Blondasse a dit…

Ya un truc bizarre aussi avec ta mise en page : tous les anciens posts, liens ou archives se trouvent en bas chez moi, et non plus sur le côté. Est-ce grave, docteur ? ^^

Andrea a dit…

T'es sûr que tu n'as pas essayé toi aussi de bidouiller dans le template ?