11 décembre 2011

Attends-moi…

Une semaine.

Je me moque de ces chiffres. Je me moque de ces dates. Le chagrin n’est pas plus grand ni moins atroce aujourd’hui que ces sept derniers jours.

J’ai tant pleuré. Tant, tant pleuré…

Tu étais, tu es, parmi les êtres qui comptaient le plus à mes yeux et à mon cœur.

Je t’aimais tant… Je t’aime tant…

Je ne suis pas sûr de la raison que me pousse à écrire ces dernier mots. Je ne sais si, de là où tu es, ils te parviendront. Mais si les paroles se diffusent dans cette éternité qui nous sépare désormais, je veux croire que l’empathie qui me dévaste dépassera l’infranchissable frontière.

Il y a si peu de personnes pour qui je crois compter. Tu étais l’une d’elles. Tu es l’une d’elles. Et tu sais combien il m’est difficile de croire une telle chose…

Tu entrais dans la vie des gens pour ne plus jamais en ressortir. Tu es entrée au plus profond de mon cœur, cet endroit que, moi-même, je ne connais pas. La vie me l’a arraché, mais tu ne le quitteras jamais. Jamais. Jamais.

Je me souviens de nos longues conversations. De nos vies que nous nous racontions. De ton sourire. De tes rires. De tes larmes, parfois, ces larmes que je mettais toute mon âme à effacer de ton visage lorsque tu venais vers moi le cœur triste, en proie au doute, au désespoir. Car tu étais une partie de mon âme.

Mais comment peut-on vivre avec une âme mutilée ?

Tu ne croyais pas à l’éternité de ma solitude. Tu aimais faire semblant (et encore, pas tout le temps !) de me frapper lorsque je niais d’un sourire tes mots d’espoir et de réconfort.

J’aimerais tant te voir me sermonner à nouveau, en ce moment-même…

Tu m’avais dit, un jour, que tu détestais les adieux. Que tu détestais dire au revoir.

Tu comprendrais si aisément ce que je ressens, en ce moment…

Tu étais la seule personne qui me donnait ce sentiment si merveilleux d’avoir besoin de moi autant que j’avais besoin d’elle.

Tu étais mon soleil en hiver. C’est dans le froid et la nuit que je marche, dorénavant. Seul…

Je ne veux pas m’arrêter de marcher. Je veux continuer à avancer, pour toi. Je veux qu’au bout de la route — aussi courte ou longue que la vie en décidera —, lorsque, enfin, nous nous prendrons à nouveau dans nos bras, nous nous racontons tout ce que nous aurons vécu.

L’attente sera longue. Terrible, par moments. Il y aura encore bien d’autres larmes que toutes celles que je verse sans arrêt depuis que tu es devenue le plus bel ange que comptent les cieux.

Je t’aimerais toujours. Toujours. Toujours.

Merci pour tout.

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