Vous approchez à pas prudents du mausolée. La porte qui en garde l’entrée est massive : faite de bronze, elle est haute de plus de deux mètres et large d’au moins un et demi. Le plus frappant, cependant, sont les compliqués et chaotiques motifs géométriques dont elle est ornée. Là où l’on serait en droit d’attendre de belles formes régulières s’entremêlent lignes brisées et figures aux côtés inégaux, comme si l’auteur avait dans un souhait désespéré décidé de tordre sa création dans tous les sens pour lui arracher tout semblant d’alignement.
Vos yeux se posent sur la poignée ouvragée, et vous ne pouvez retenir un léger sursaut de surprise : la serrure, béante, a la forme d’une clef vue de profil ! De haut en bas, on distingue nettement l’anneau, l’embase, la tige et le panneton, comme si les contours avaient été calqués sur la silhouette de la clef et non sur son extrémité. Quel étrange verrou est-ce là ?
Souhaitez-vous :
— essayer d’ouvrir la porte ?
— regarder à travers la serrure ?
— glisser vos doigts à l’intérieur ?
Vous pouvez aussi décider de quitter l’îlot à la nage. Dans ce cas, préférez-vous repartir :
— dans la direction d’où vous venez ?
— dans la direction opposée, de l’autre côté de l’île ?
— en direction de la chaîne montagneuse ?
— dans la direction opposée à la montagne ?